« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ».

(Mark Twain)

Nathalie Baills-Barré, rédactrice web à Marseille

Je m’appelle Nathalie Baills-Barré et je vis dans le Sud, près de Marseille. Archéologue dans la fonction publique, mais passionnée d’écriture depuis l’enfance, j’ai décidé de changer de vie et de devenir rédactrice web SEO.

Dans mon carquois, plusieurs flèches à mon arc : l’archéologie et la muséologie, mais aussi l’écologie (zéro-déchet, permaculture, développement durable), la collapsologie, les phénomènes paranormaux, la course à pied. Pourquoi ces choix ? Je vous invite à poursuivre la lecture pour en savoir plus.

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Rédactrice weB à mARSEILLE, un parcours atypique, à mon image…

Ma vie de dyslexique et autres dys…

Les bonnes fées se sont trompées de formule magique lorsqu’elles se sont penchées sur mon berceau : dyslexie (il m’a fallu bien des années pour l’écrire correctement), dyscalculie, dyspraxie. Ma scolarité a été un long chemin de croix.

Pour m’évader, j’invente des histoires. En fin d’année de 5e, définitivement inadaptée à l’école de la République, j’intègre un CAP « employé des services administratif et commercial », au lycée professionnel de Fresnes (Val-de-Marne).

Pourquoi cette filière ? Parce que mes parents sont tous deux comptables. Mon parcours demeure tout tracé : comptable comme maman et papa.

Vous êtes dysgraphique, mon portfolio devrait vous intéresser !

 

D’astronome à écrivaine en herbe… Je cherche ma voie

Ma scolarité ne brille pas, mais j’ai repris confiance en moi… Je veux moi aussi apporter une pierre au grand édifice de la vie. Si ma filière ne me plaît pas, je m’accroche et je persévère (mon leitmotiv).

Parallèlement à mes études, je me passionne pour les ovnis et l’astronomie. Je passe tous mes samedis à la bibliothèque. Ma mère m’a initiée très jeune au plaisir de la lecture. Je découvre les livres de Philippe Ebly en bibliothèque verte.

C’est LA révélation. Il existe des mondes merveilleux où la différence est la norme.

 

Et si c’était l’archéologie ?

Outre mes journaux intimes où je m’invente mille identités, je noircis des cahiers d’histoires : fantasy, fantastique, science-fiction… Je dessine aussi des bandes dessinées.

Je découvre en 1978 la série d’animation française, Il était une fois l’homme. La mort de Maestro à l’époque Néandertal restera longtemps ancrée dans ma mémoire (le germe d’un intérêt pour l’archéologie funéraire).

À 16 ans, je découvre la revue Archéologia. C’est une deuxième révélation. Je ne serai plus écrivaine, mais archéologue !

Je persuade mes parents de faire mon premier chantier de fouille. Une nécropole protohistorique à Bazoches-les-Bray (Seine-et-Marne). Ma première sépulture !

Je décide d’aller au bout de mon rêve. Je tente l’université. Je serai admise  en Histoire de l’art, option archéologie à Paris I. C’est le début d’une formidable aventure…

 

récolement archéologique

Récolement des collections archéologiques de l’horreum de Narbonne

 

Mais aussi la documentation ?

Je choisis l’archéologie gallo-romaine comme période historique et me spécialise en archéo-anthropologie (je n’ai jamais oublié que l’homme de Néandertal enterrait ses morts… merci Maestro !).

Je gravis tous les échelons de l’université, moi, l’enfant inadaptée… Ma première revanche !

En plus de l’archéologie, j’intègre un master de science de la documentation et de l’information à Paris VIII (iconographie et bases de données).

Si je n’ai pas fait l’École du Louvre, je travaillerai dans un musée quelques années plus tard et j’apprendrai la muséologie.

Devenue maman solo avec deux enfants en bas âge, mes années de thèse s’allongent. Mais les contes de fées ne se terminent-ils pas toujours bien ?

Souvenez-vous de mes marraines penchées sur mon berceau… elles ont enfin prononcé la bonne formule magique… Enfin !

 

Pour finalement devenir rédactrice web SEO à Marseille

Durant mes années de doctorat, je n’oublie pas l’écriture. Comme tout bon chercheur, je rédige des articles scientifiques (Academia.edu) à défaut de romans.

Une fois ma thèse soutenue (2012), je me forme à l’écriture avec les ateliers d’Elisabeth Bing et le programme de M.-A. Carrara, dont je suis assidûment le blog.

Je m’inscris à des concours de nouvelles et au Nanowrimo (National Novel Writing Month). Ce dernier me permet d’écrire mes premiers romans (non publiés).

Ma créativité retrouvée, je décide de changer de vie (j’aspire à me rapprocher de la nature, loin de la ville) en retournant à ma première passion : l’écriture.

Je décide de me former. Je reprends toutes les bases de français avec le Projet Voltaire, puis j’apprends le métier de correctrice (École des métiers de l’information) avant de me lancer comme rédactrice web SEO en freelance (Formation rédaction Web, Lucie Rondelet). Une vocation est née.

 

Et mes spécialités de rédactrice de contenus web, alors ?

 

Bravo ! Vous êtes arrivé.e jusqu’ici :0) Encore un peu de patience, c’est presque terminé.

Mais revenons un peu en arrière…

Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir un père communiste et une mère versée dans le paranormal

Tous les week-ends, j’accompagnais mon père vendre L’Humanité, le journal des cocos comme l’appelait ma mère (qui elle n’était pas du tout communiste). J’avais toujours droit à mon Pif Gadget et son cadeau ! Le collier de Rahan, les pois sauteurs…

Mais pourquoi parler de mon père communiste ? Tout simplement parce que celui-ci m’a inculqué ses valeurs : la justice, la fraternité, l’égalité, son côté un peu rêveur, utopiste et rebelle !

Côté maternel, c’est un autre son de cloche (ecclésiastique, celui-là). Pendant que mon père me lit Karl Max, ma mère, polonaise, catholique et très superstitieuse, m’initie à sa religion et à la voyance (une histoire de famille de mère en fille). Tarot, pendule, séances de spiritisme…

Mélange étonnant, n’est-ce pas ? Comme moi ! Un pied sur terre, un autre dans les nuages (souvenez-vous, je voulais être astronome).

 

Collapsologie et écologie : quand l’histoire vous rappelle que toutes les grandes civilisations disparaissent et que la planète n’est pas éternelle 

J’ai été élevée dans le respect de toutes formes de vie : humaine, animale, végétale. Oui, je demande pardon aux escargots quand je les écrase. Je ne tue pas les araignées – seule exception, les moustiques et les maringouins ! Et je parle à mes plantes (mais en toute discrétion, je tiens à ma réputation !).

J’ai même pensé, dans ma prime jeunesse, à rejoindre une école bouddhiste.

C’est donc tout naturellement que je pratique le zéro déchet, le jardinage et la permaculture. J’ai un potager, des poules, je récolte mes graines et j’expérimente… Toujours aussi curieuse d’apprendre.

Comme je connais – un peu – l’histoire, je suis aussi collapsologue. L’effondrement des civilisations… Babylone, Athènes, Rome, la civilisation maya… Cela vous parle ?

Mon rêve : vivre au fin fond d’une forêt dans un habitat alternatif et cultiver mon potager et mon verger au milieu des animaux. Utopie ou rêve prémonitoire ? L’avenir le dira, mais une connexion internet sera indispensable.

 

Le trail, la course à pied : j’ai trouvé une deuxième famille dans le sport

Libérée de ma thèse, j’ai encore une chose à prouver : l’enfant gauche qui ne savait pas coordonner ses mouvements et qui subissait les moqueries de ses camarades en sport peut, elle aussi, briller.

C’est lors d’une émission où l’on parle de marathons que j’ai ma troisième révélation : je serai marathonienne. Je me donne deux ans pour y arriver. Après tout, quand on veut, on peut, non ?

Je m’inscris dans un club de trail, USO Athis-Mons. Au début, je ne suis pas très assidue. Puis, petit à petit, courir devient une nécessité.

Je me drogue aux endorphines. De 10 km, je passe à 21, puis à 42, 50, 60, 90… J’enchaîne les cross, les marathons, les trails : de nuit, de jour, en montagne, sur le sable, en montée, en descente (forcément). La course mythique des Templiers à 5 heures du matin… Il faut le vivre pour le comprendre. Je ne terminerai pas, hélas. Tendinite au cinquantième kilomètre… Mais du bonheur en barre.

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Trail Maxi-Race, à Annecy (42.195 km) Ligne d’arrivée, juste avant la pluie !

Vous l’avez compris à travers ces quelques lignes (je vous l’ai dit, écrire est ma deuxième nature). Je suis extrêmement pugnace (je ne lâche jamais rien).

J’ai un mental d’acier – il en faut, croyez-moi, pour courir 92 km (en vérité 90, mais de nuit, je me suis perdue)… et surtout, je suis fière de ma différence. C’est ma force, c’est ce qui me définit.

Destinée à devenir comptable, j’ai préféré un autre sort : celui de l’archéologie.

Et à l’aube de mes 50 ans, il est temps d’amorcer un nouveau virage, plus en adéquation avec mes valeurs, celui de rédactrice web dans la région de Marseille. Une nouvelle page se tourne avec un dernier défi : terminer et éditer mon livre… Affaire à suivre !

Si vous êtes arrivé(e) jusqu’ici, bravo ! Vous avez bien mérité un petit cadeau 🙂

“Le succès, c’est tomber sept fois, se relever huit”

Comment puis-je vous aider ?