Lorsque l’on évoque le patrimoine culturel de la France, on pense généralement au Musée du Louvre, au Mont-Saint-Michel, au quartier du Panier à Marseille… Pourtant, notre héritage ne se résume pas seulement à des monuments, à des places ou à des musées. Il est bien plus riche que cela. Mais en quoi consiste véritablement l’identité culturelle du pays de Molière ? Et pourquoi est-il important de le valoriser et de le protéger ?
Patrimoine culturel : sa définition
Le patrimoine culturel désigne l’ensemble des biens matériels et immatériels d’une entité. Celle-ci peut être un pays, une région, une entreprise, une association, une communauté.
Le patrimoine culturel de la France garantit la pérennité de son histoire, de sa culture et de son identité. Il témoigne de ses traditions et de sa richesse, passées, présentes et futures. Ses intérêts sont multiples :
🎨 artistique ;
🎨 historique ;
🎨 esthétique ;
🎨 technique ;
🎨 scientifique.
La préservation de cet héritage s’avère essentielle pour les générations à venir. Les professionnels de la culture s’attachent ainsi à la valoriser et à la transmettre.
Quelle est l’origine du patrimoine ?
Le mot « patrimoine » possède une origine latine. Il provient en effet des termes pater (père) et munio (protéger, préserver) = patrimonium.
À l’origine, c’est une notion juridique et individuelle liée à l’ « ensemble des biens hérités des ascendants ou réunis et conservés pour être transmis aux descendants » (CNRTL).
Il y a donc dès l’origine cette notion de transmission à la génération suivante.
Le patrimoine national français : son histoire
La notion de patrimoine français se développe à partir de la Révolution française, grâce notamment à un ecclésiastique : l’abbé Grégoire (1750-1831). Ce député à la Convention s’insurge en effet contre la destruction et le vandalisme des biens nationaux par les révolutionnaires. Ces derniers voulant effacer les symboles de l’Ancien Régime.
En 1794, l’abbé Grégoire rédige un rapport pour la Convention nationale : Rapport sur les destructions opérées par le Vandalisme, et sur les moyens de le réprimer (31 août).
Il demande en effet la conservation des monuments de l’Ancien Régime. Il fait ainsi adopter des mesures qui sauvent le patrimoine français du vandalisme. Les objets appartenant à ces monuments sont placés au Louvre afin de les protéger de la destruction.
Il créera deux mois plus tard, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) afin de promouvoir les sciences et les techniques.
Cette même année, il fera décréter l’abolition de l’esclavage.
Quels sont les différents types de patrimoines culturels ?
Le patrimoine culturel est donc l’ensemble des biens tangibles (mobilier et immobilier) et intangibles (savoir-faire, traditions) créés par l’être humain.
Il se décline en deux grandes catégories : le patrimoine matériel, palpable et le patrimoine immatériel, impalpable.
On peut également lui ajouter une troisième rubrique, le patrimoine naturel géré et préservé par l’homme.
Le Patrimoine matériel
La Convention de l’Unesco de 1972 donne une définition assez floue de l’héritage culturel matériel. Il distingue :
🌆 le patrimoine constitué de monuments et d’ensembles ayant une valeur universelle. Ceci du point de vue de l’histoire, de l’art, de la science, de l’ethnologie ou de l’anthropologie » ;
🌆 le patrimoine naturel ;
🌆 le patrimoine mixte, c’est-à-dire les paysages naturels remaniés par l’être humain.
Il concerne donc le patrimoine bâti, urbain et paysager.
Parmi cet héritage, légué de génération en génération, on dénombre ainsi de nombreux biens culturels.
Les musées
Les musées français jouent un rôle essentiel dans la préservation et la transmission des patrimoines culturel, scientifique et historique du pays de Molière. Ainsi, le territoire français comptait en 2022, 1 216 musées de France. Cependant, si l’on comptabilise les musées locaux, les institutions privées et les fondations, sans label, ce chiffre dépasse certainement les six mille établissements, voire plus. L’hexagone ainsi que les départements et les territoires d’outre-mer offrent donc une diversité de musées inégalée.
L’organisation des musées avant 1945 : un système à réformer
Pour encadrer et structurer cette richesse patrimoniale, plusieurs réformes importantes ont été mises en place au fil du temps.
Avant 1945, les institutions culturelles localisées en région relevaient de l’Inspection des musées de province. Les musées nationaux, quant à eux, étaient administrés par le ministère de l’Éducation nationale, à travers la Direction générale des Beaux-Arts. Cette répartition de compétences montrait cependant des limites. Les musées régionaux étaient en effet souvent délaissés par rapport à leurs homologues nationaux.
1945 : une reconnaissance des musées en région
L’ordonnance du 13 juillet 1945 marque un tournant important pour les établissements culturels régionaux. Elle introduit en effet une nouvelle organisation des musées afin de clarifier leur statut et de leur offrir une reconnaissance officielle. Ce décret classe ainsi les musées en trois catégories :
- Les musées nationaux gérés par l’État ;
- Les musées classés (les grands établissements régionaux) ;
- Les musées contrôlés (les autres musées locaux).
1991 : le Service des musées de France reprend la main
En 1991, la Direction des musées de France (DMF) devient responsable de la politique de l’État en matière de patrimoine muséographique. Cette réorganisation, finalisée en 1994, abolit la distinction entre musées classés et musées contrôlés. Elle confère à la DMF, devenue Service des musées de France (SMF), une compétence générale sur l’ensemble des musées du pays.
2002 : autonomie et décentralisation
La loi musée de 2002 poursuit la réforme de l’État. Celui-ci respecte désormais l’autonomie des collectivités locales et des propriétaires des collections muséales. Le texte de loi limite en effet le contrôle technique de l’État aux musées qui choisissent d’adhérer au statut légal prévu (Musée de France).
Voici les principaux points à retenir sur cette loi :
- Définition légale des musées de France. Pour obtenir cette appellation, un musée doit respecter certaines conditions.
- Cadre décentralisateur. Ilpermet aux institutions de choisir le statut de Musée de France, et donc de se soumettre aux normes et aux contrôles définis par l’État.
- Conservation et protection des collections. La loi protège les collections des musées de France afin de garantir la pérennité du patrimoine culturel public.
- Médiation culturelle. Elle souligne l’importance de la médiation culturelle. Elle vise à rendre les collections accessibles et compréhensibles par le plus grand nombre.
- Subventions et soutien. Elle offre un soutien aux institutions culturelles, notamment à travers des subventions publiques et des conseils techniques et scientifiques.
La loi de 2002 a jeté les bases d’une transformation continue des musées français, axée sur :
- La modernisation (projets de rénovation, développement d’outils numériques pour enrichir l’expérience utilisateur).
- L’accessibilité et l’inclusivité (accès des collections à tous les publics, y compris les personnes en situation de handicap et aux personnes éloignées de la culture).
- L’ouverture internationale (partenariats avec des institutions étrangères à des fins de collaborations scientifiques).
La loi CAP de 2016 : modernisation du cadre patrimonial
Enfin, la loi CAP de 2016 relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine a modernisé le cadre législatif existant. Elle a en effet introduit plusieurs mesures importantes. Ceci à des fins de protection, de soutien et de valorisation du patrimoine français, y compris celui des musées.
Voici les points clés de la loi CAP concernant les musées et le patrimoine :
- Protection accrue du patrimoine. Création du label « Patrimoine d’intérêt régional » qui protège les biens du patrimoine non classés au niveau national.
- Amélioration de la gouvernance des musées. Renforcement du rôle des conservateurs. Clarification des responsabilités des collectivités territoriales et de l’État dans la gestion des musées.
- Lutte contre le trafic illicite de biens culturels. Consolidation des mesures de protection des collections muséales en France.
- Soutien à la création artistique. Développement de la liberté de création artistique et de la diffusion des œuvres.
- Promotion de l’architecture et du paysage. Introduction de mesures à des fins d’amélioration de la qualité architecturale des bâtiments publics. Protection des paysages.
Les monuments historiques : définition
Un monument historique n’est pas seulement une construction bâtie, tels une maison, un château, une ferme, un théâtre ou un édifice public.
Il peut en effet être :
🌿 un jardin comme le jardin de Villandry ;
🗿 une grotte comme la grotte de Lascaux ou un monument mégalithique, tel le dolmen des Pierres folles, à Commequiers ;
🏛️ une cité ouvrière, telle la cité de la Combe des Mineurs ;
🗿 une œuvre d’architecture tel un pont
🏺 un objet mobilier ( un orgue, un tableau, un livre…) ;
🌆un immeuble par destination comme un fonds baptismal, un ventail, une dalle funéraire.
Ces « immeubles bâtis ou non », ces meubles et ces immeubles par destination possèdent un statut juridique. Celui-ci est destiné à les protéger et à reconnaître leur intérêt national.
Ce statut a donc pour intérêt de les préserver et de les mettre en valeur.
Qu’est-ce qu’un immeuble par destination ?
C’est un bien mobile qui, en raison de son lien avec l’édifice, est considéré comme immobilier. Il est en effet affecté à un monument de manière permanente. Il fait ainsi partie d’une manière intégrante à cet édifice.
Il peut s’agir de boiseries, de miroirs, de manteaux de cheminée, de parquets, etc. Imaginez la Galerie des Glaces sans ses miroirs et ses boiseries !
D’où l’importance de classer un monument historique afin qu’il ne puisse pas être démantelé.
Les monuments historiques : leur origine
La notion de la conservation de nos trésors nationaux, et plus largement des monuments français, apparaît sous la Révolution. Nous avons cité plus haut l’importance de l’abbé Grégoire dans cette lutte.
C’est en 1790 que voit le jour la Commission des monuments. Son rôle ? Inventorier et conserver les œuvres saisies pendant la Révolution.
Elle sera remplacée en 1794 par la Commission des Arts.
En 1795, Alexandre Lenoir est chargé de la direction du tout nouveau musée des Monuments français. Cette institution culturelle conserve les biens nationaux pillés pendant la Révolution.
Ce musée est définitivement fermé en 1816, au rétablissement de la Monarchie.
L’École nationale supérieure des beaux-arts prendra place dans ce bâtiment.
Et les collections ? Elles sont dispersées entre le Musée du Louvre et Versailles.
En 1830, un poste d’Inspecteur général des monuments historiques est créé. C’est à Ludovic Vitet, historien d’art et archéologue, que revient cette charge. Son rôle ? Répertorier les monuments historiques afin de les conserver. Prosper Mérimée reprendra le flambeau en 1834. Il met en place la Commission des monuments historiques en 1837. Celle-ci continue le travail d’inventaire, mais s’attache surtout à répertorier les monuments en péril.
Une première liste est ainsi établie en 1840. Cependant, cette commission possède encore trop peu de pouvoirs. Elle ne peut donc pas s’opposer à la destruction de demeures privées ou communales. Il faudra en effet attendre 1887, soit 40 ans plus tard, pour voir la première loi adoptée.
Parmi les œuvres emblématiques restaurées par la Commission, citons la restauration de la cathédrale Notre-Dame et la cité de Carcassonne.
Comment sont classés les monuments historiques ?
En mars 1887, une loi est adoptée afin de classer les monuments et les objets jugés d’intérêt national. Les propriétaires de ces immeubles ont désormais des droits et des devoirs.
Devant la réticence de certains propriétaires, une deuxième loi est votée, en décembre 1913. Elle permet de classer d’office les monuments et les objets présentant « au point de vue de l’histoire ou de l’art, un intérêt public ». Ceci sans l’accord des propriétaires.
En 1927, la loi Chastenet vient renforcer celle de 1913. Elle crée en effet un deuxième niveau de protection : l’inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Son but ? Empêcher les propriétaires de procéder à des travaux ou à des modifications sans en avertir le ministère de la Culture, à cette époque, le ministère des Beaux-arts.
Aujourd’hui, grâce à la décentralisation, ce sont les Directions régionales des affaires culturelles (Drac) qui engagent les procédures de classement.
Qui gère les monuments historiques ?
En 1914, la Caisse nationale des monuments historiques et des sites est créée grâce à la loi du 10 juillet.
Son objectif ? Gérer les fonds destinés à l’entretien et à la préservation des monuments.
Cette institution change de nom en 2000. Elle devient le Centre des monuments nationaux. Cet établissement public à caractère administratif (EPCA) est placé sous la tutelle du ministère de la Culture.
Les missions du CMN ?
🖼️ Conserver, restaurer et entretenir ses 100 monuments nationaux, notamment grâce à la cellule de l’inventaire et du récolement des collections ;
🖼️ Rendre accessible ses collections aux publics ;
🖼️ Développer l’offre culturelle ;
🖼️ Valoriser son patrimoine grâce à des ouvrages de référence.Le siège du CMN se situe à l’Hôtel de Sully, dans le quartier du Marais, à deux pas de la Place des Vosges. Si vous traversez le jardin et que vous passez la petite porte, vous y êtes.
Monuments historiques classés ou inscrits, quelle différence ?
La législation établit, pour les Monuments historiques, une distinction entre deux niveaux de protection : les biens classés et les biens inscrits.
Les monuments historiques classés
Il s’agit de biens culturels dont la conservation présente un intérêt national au regard de l’histoire ou de l’art. C’est le niveau le plus élevé de la protection de l’État. Le classement s’effectue au niveau national par décision du ministre de la Culture. La proposition vient : de la Commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) ou de la Commission du Patrimoine et de l’Architecture (CNPA).
La base Monumentum mentionne 14 999 biens classés.
Parmi les édifices classés au monument historique, citons la plus vieille maison de Paris, l’église collégiale Saint-Laurent à Salon-de-Provence où fut déposé le corps de Nostradamus.
Les monuments historiques inscrits
Ils présentent un intérêt historique ou artistique suffisant pour justifier leur préservation. L’inscription s’opère au niveau régional grâce au Drac, suivant la région.
Certains immeubles peuvent posséder les deux appellations. C’est le cas de l’Institut d’art et d’archéologie, dit Centre Michelet (Université Paris I et Paris IV). Inscrit en 1994 et classé en 1996.
La base Monumentum fait état de 34 055 biens inscrits, soit plus de la moitié des immeubles classés.
La protection d’un bien culturel peut ne concerner qu’une partie du bien culturel. Une partie de la façade par exemple.
Un périmètre protégé aux abords des monuments historiques
La loi du 25 février 1943 a instauré un périmètre de protection de 500 m autour des monuments protégés.
Toutefois, il n’est pas toujours possible de délimiter un monument autour de 500 m. Selon le terrain, le périmètre de protection est délimité à ses abords.
Quels sont les monuments historiques les plus visités en France ?
🏛️ Tour Eiffel (inscrite en 1964)
🏛️ Musée d’Orsay (classé en 1978)
🏛️ Abbaye du Mont Saint-Michel (1862)
🏛️ Cité de Carcassonne (1862, 1926, 1942, 1932, 1942)
🏛️ Arc de triomphe (1896)
╰┈➤ Source Statista, 2022
Les Galeries d’art et les Centres d’art contemporain
Les galeries d’art, un lieu de promotion pour les artistes émergents
Les galeries d’art participent également à la valorisation du patrimoine culturel. Elles se caractérisent par des espaces dédiés à la promotion d’œuvres d’art visuelles ou d’arts plastiques : peintures, aquarelles, dessins, sculptures, photographies…
Elles permettent à des artistes émergents d’exposer leurs œuvres au public et ainsi de se faire connaître.
A la différence des musées, les galeries d’art possèdent une vocation commerciale. Elles vendent donc les œuvres qu’elles exposent et assurent la promotion des artistes qu’elles représentent.
Elles peuvent exposer les œuvres visuelles dans leurs locaux ou sur Internet. Souvent les deux.
Ces lieux sont dirigés par des galeristes ou des marchands d’art.
Leurs moyens d’action pour faire connaître les œuvres qu’elles promeuvent demeurent multiples :
🖼️ vernissages ;
🖼️ conférences ;
🖼️ rencontres avec les artistes ;
🖼️ éditions d’ouvrages.
En 2013, on dénombrait, selon le ministère de la Culture, 2 200 galeries d’art. Le plus grand nombre étant situé en région parisienne.
Les Centres d’art contemporain : des arts plastiques plébiscités
Comme les galeries d’art, les centres d’art contemporain sont dédiés à la promotion et à la valorisation des arts plastiques. Ils se distinguent toutefois des galeries par plusieurs points.
Ils sont le plus souvent subventionnés par des fonds publics. Ils proposent également des activités plus larges, avec de l’expérimentation et de la production d’œuvres. Ils font aussi de la recherche et de la médiation.
Le label « Centre d’art contemporain d’intérêt national
Depuis 2018, le ministère de la Culture attribue un label au Centre d’art contemporain. Elle reconnaît ainsi leur intérêt national. Cette appellation est accordée au centre répondant à des critères spécifiques dans le soutien à la création artistique. Ceci en termes de :
🧑🎨 programmation ;
🧑🎨 rayonnement ;
🧑🎨 engagement
Ce label permet au Centre d’obtenir un soutien financier et une reconnaissance officielle.
Citons parmi les 60 centres d’art contemporain labellisés :
👩🎨 le Jeu de Paume, à Paris ;
👩🎨 le Centre photographique à Pontault-Combault ;
👩🎨 le Centre des livres d’artistes à Saint-Yrieix-la-Perche ;
👩🎨 la villa Noailles à Hyères ;
👩🎨 le Lait, Laboratoire artistique international du Tarn à Albi ;
👩🎨 le Carma, centre d’art et de recherche de Mana, en Guyane.
L’association française de développement des centres d’art (DCA)
Pour donner plus de visibilité à leurs activités, notamment à l’échelle européenne, les centres d’art ont créé, en 1992, l’association française de développement des centres d’art (DCA).
L’objectif de ce réseau national, fort de 51 centres à travers toute la France ? Faire connaître l’art contemporain et le rendre accessible à tous aux travers d’évènements. En France et à l’international. Créer des partenariats avec les écoles d’art, les musées et les institutions privées.
Les artistes qui se sont fait connaître grâce à des galeries d’art
De nombreux artistes se sont fait connaître grâce aux galeries d’art. Avant que ses œuvres ne soient exposées dans les plus grands musées, Pierre Soulage présentait ses peintures et ses sculptures à la galerie parisienne René Drouin, place Vendôme.
Pierre Soulages (1919-2022) est connu pour son utilisation innovante de la couleur noire dans ses œuvres abstraites « noir-lumière ».
Plus près de nous, l’artiste urbain JR (1983- ), représenté par le galeriste Emmanuel Perrotin à Paris. Il est connu pour ses collages photographiques sur les murs du monde entier.
Les artistes exposent donc leurs œuvres de différentes manières, passant de la rue, comme JRQ, aux galeries d’art pour finir dans les plus grands musées du monde.
Le parcours de JR n’est pas sans rappeler celui de l’américain Jean-Michel Basquiat (1960-1988). Avant d’être reconnu dans le monde entier, cet artiste a commencé sa carrière artistique dans les rues de New York, où il exécute des graffiti sur les murs de la ville. Il sera remarqué par les galeristes Bruno Bischofberger et Annina Nosei. Il fait partie du club des 27, mort à 27 ans. Ses œuvres demeurent multiples : peintures expressionnistes, dessins et collages chargés de symboles, de textes et de références culturelles.
Les lieux de mémoire
Les lieux de mémoire témoignent d’évènements qui ont marqué l’histoire française. Ils nous permettent de conserver la trace de faits historiques et surtout, de tragédies. Ceci afin de les transmettre aux jeunes générations à venir et de ne plus les renouveler.
Il s’agit de :
💀 cimetière ou d’ancienne aire funéraire (Père-Lachaise, halles de Paris) ;
💀 de monuments commémoratifs afin de rendre hommage aux victimes (monuments aux morts, musée) ;
💀 de mémoriaux (mémorial de la Shoah, à Paris) ;
💀 de monuments (Panthéon).
Les villes et pays d’art et d’histoire
Les villes et les villages participent à diffuser, partout dans le monde, les richesses de notre patrimoine culturel français.
Pour préserver et valoriser cet héritage culturel, le ministère de la Culture à créé un label en 1985.
Le label « Ville et Pays d’art et d’histoire »
Aujourd’hui, on dénombre sur le territoire national, 207 villes et pays d’art et d’histoire. Mais de quoi s’agit-il ?
Cette appellation est décernée par le ministère de la Culture aux villes qui s’engagent à développer des actions de :
🎀 sensibilisation ;
🎀 éducation ;
🎀 médiation culturelle.
Le but ? Faire découvrir au public, notamment les jeunes générations, l’histoire et la richesse de leur territoire.
Les communes ou les communautés d’agglomérations doivent :
✳️ s’engager à développer la culture, l’architecture et le patrimoine ;
✳️ établir des critères de cohérence géographique, historique, démographique et culturelle ;
✳️ définir les moyens mis en œuvre pour conserver, diffuser, protéger et valoriser les biens culturels de leur territoire.
Les villes et les pays d’art et d’histoire s’engagent ainsi à :
✳️ recruter un animateur de l’architecture et du patrimoine afin de coordonner le projet ;
✳️ valoriser et promouvoir leur patrimoine grâce à des actions concrètes (expositions, visites guidées, conférences, ateliers) ;
✳️ initier les jeunes publics ;
✳️ sensibiliser les habitants à leur environnement architectural et paysager ;
✳️ mettre en place un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP). L’objectif de ce dernier étant d’accueillir les visiteurs.
Le ministère de la Culture octroie des aides aux villes obtenant ce label.
L’objectif ? Dynamiser l’économie locale en créant des emplois et en renforçant le tourisme.
Que désigne le pays dans le label d’art et d’histoire ?
Le terme « pays » désigne ici une entité géographique plus large que la commune. Un pays d’art et d’histoire peut ainsi regrouper plusieurs villes. Ces dernières regroupent des caractéristiques culturelles, géographiques ou historiques.
Les biens industriels
Qu’est-ce que le patrimoine industriel ?
Le patrimoine industriel englobe à la fois des vestiges matériels et industriels :
🗼 usines et manufactures (Roubaix, Creusot) ;
🗼 moulins (Lignerolles) ;
🗼 installations minières (Bassin minier du Nord-pas-de-Calais) ;
🗼 machines (atelier-musée du textile) ;
🗼 quartiers d’ouvriers (Cité ouvrière de la Compagnie des mines de Bruay-la-Buissière) ;
🗼 sites portuaires (Bassin des Grands Yachts de Saint-Nazaire) ;
🗼 mines et carrières (Parc national des Cévennes).
En résumé, tous les éléments qui participent à l’industrie.
Notons que certains lieux industriels ont été réaménagés en lieu culturel. C’est le cas de la Friche de la Belle de Mai, à Marseille. Des salles d’exposition, des ateliers d’artistes, des Fablab se sont installés dans l’ancienne manufacture de tabac de la cité phocéenne.
Les origines du patrimoine industriel
Le choc pétrolier de 1973 a conduit à la fermeture de nombreux sites industriels, en particulier dans le nord de la France. Le mur de Berlin et la guerre du Golfe ont accéléré le processus de destruction : fermeture du dernier gîte charbonnier du Pas-de-Calais, à Oignies et des hauts fourneaux d’Uckange en Lorraine.
Très vite, on prend cependant conscience de leur valeur patrimoniale. Maurice Daumas réalise alors une enquête : « les bâtiments à usage industriel aux XVIIIIe et XIXe siècles en France publié en 1978. »
La même année, le Comité d’information et de liaison pour l’archéologie, l’étude et la mise en valeur du patrimoine industriel (CILAC) voit le jour.
Patrimoine culturel immatériel, sa définition
Le patrimoine culturel immatériel désigne les « traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants. »
Cet héritage se compose de :
🎭 traditions orales (le Cantu in paghjella profane et liturgique de Corse, chant inscrit en 2009 à l’Unesco) ;
🎭 écriture (idées, langue, histoire) ;
🎭 arts du spectacle (le gwoka, musique, chant et danse guadeloupéen, Unesco, 2014) ;
🎭 pratiques sociales (le repas gastronomique des français, Unesco, 2010) ;
🎭 rituels (ostensions septennales limousines, Unesco, 2013) ;
🎭 évènements festifs (le carnaval de Granville, Unesco, 2016) ;
🎭 connaissances (tracé dans la charpente française, Unesco 2009) ;
🎭 savoir-faire (le compagnonnage, Unesco 2010) ;
🎭 langues régionales ;
L’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture en donne le descriptif suivant.
Le patrimoine immatériel est :
⭐ traditionnel ;
⭐ inclusif ;
⭐représentatif ,
⭐ fondé sur les communautés.
🚩 Le saviez-vous ? Quel est le point commun entre la baguette, l’art de la perle, le parfum de Grasse et les frites belges ? Ils font partie du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. |
Littérature et écriture créative : un héritage vivant et évolutif
L’écriture créative occupe une place importante dans le patrimoine culturel immatériel français. La France a vu naître, au cours de sa longue histoire, des écrivains et des écrivaines qui ont marqué l’histoire de la littérature mondiale : Victor Hugo, Gustave Flaubert, George Sand, Michel Houellbecq, Amélie Nothomb pour n’en citer que quelques-uns.
Cependant, l’écriture littéraire ne se limite pas aux oeuvres classiques. Aujourd’hui, elle continue d’évoluer grâce à des initiatives comme le NaNoWriMo (National Novel Writing Month), qui encourage les écrivains à produire des œuvres créatives. Ce type d’événement, bien qu’international, trouve un écho particulier en France, où l’héritage littéraire reste très vivant.
Les ateliers d’écriture, les festivals littéraires et les résidences d’écrivains en France contribuent à la perpétuation de cet héritage. Ils permettent à de nouveaux auteurs de s’exprimer et de s’inscrire dans cette longue tradition littéraire, assurant ainsi la transmission de ce patrimoine immatériel aux générations futures.
Un patrimoine en voie de disparition si on ne fait rien
Le patrimoine immatériel joue un rôle crucial dans la préservation de la diversité culturelle. Il s’avère encore plus important face à la mondialisation qui tend à effacer les particularités. Il encourage par ailleurs le dialogue entre les cultures et par là même, le respect mutuel.
L’importance des biens immatériels réside surtout dans la transmission des savoirs et des savoir-faire d’une génération à l’autre. Cet héritage culturel possède une valeur sociale et économique importante, notamment pour les groupes minoritaires.
En France, de nombreux métiers ont presque disparu. Certaines professions peinent à transmettre leur savoir-faire aux jeunes générations. C’est le cas des rémouleurs (aiguisage de couteaux et d’outils) ou du sabotier.
De même, certains dialectes tendent à disparaître. Citons le « Titi parisien » et le francique mosellan (Platt). Ce dernier est d’ailleurs considéré comme une langue en voie de disparition.
La convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel en France
En 2006, La France a ratifié la Convention de l’Unesco pour la sauvegarde de son patrimoine immatériel.
Qu’implique-t-elle comme actions et comme engagements ?
🖐️ Inventorier tous les biens immatériels en France afin de les documenter.
🖐️ Protéger et promouvoir notre héritage culturel en mettant en place des programmes.
🖐️ Échanger des bonnes pratiques à l’échelle internationale.
🖐️ Sensibiliser les publics à son importance et les encourager à le protéger grâce à des évènements culturels.
L’inscription des biens immatériels au niveau national
Les biens immatériels sont répertoriés grâce à un inventaire national. Celui-ci est géré par le Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique (Direction générale des patrimoines). Cet inventaire, qui se veut exhaustif, se trouve enrichi grâce à des enquêtes, aux candidatures spontanées et aux appels à projets.
Une fois inscrits à l’inventaire national, les porteurs de ces pratiques immatériels se voient attribuer le label « PCI en France ».
L’inventaire national regroupe sept thématiques :
⭐ les pratiques sociales et festives (la fête des bergers à Aramits, Pyrénées-Atlantiques) ;
⭐ les traditions et les expressions orales (pratique du comte occitan en Périgord) ;
⭐ les arts du spectacle (le maloya de la Réunion) ;
⭐les jeux (la fête des Jeux anciens de Sarlat-la-Canéda, Dordogne) ;
⭐ les rituels (la fête de Notre-Dame de la Visitation à la chapelle de Vievola, Tende dans les Alpes-Maritimes ;
⭐ les savoirs et savoir-faire (la sculpture sur bois à Sainte-Soulle, Charente-Maritime) ;
À cet inventaire s’ajoute également une liste nationale du patrimoine culturel immatériel. Elle concerne les biens immatériels inscrits. Elle permet de mettre en lumière leur valeur culturelle et leur importance.
Cette inscription contribue à des mesures de sauvegarde et de valorisation spécifique.
L’inscription des biens immatériels au niveau International
Que se passe-t-il une fois que le bien immatériel est enregistré au niveau national ? Il peut être ajouté sur l’une des trois listes établies par la Convention de l’Unesco de 2003 :
📄 liste représentative ;
📄 liste de sauvegarde urgente ;
📄 registre des bonnes pratiques.
Le Centre français du Patrimoine culturel immatériel
Le CFPCI (Centre français du Patrimoine culturel immatériel) opère sous l’autorité de l’Ethnopôle de la Maison des Cultures du monde. Cet organisme non gouvernemental s’occupe de la préservation du patrimoine culturel immatériel de la France.
Ses principales missions consistent à :
✳️ coordonner la mise en œuvre de la Convention ;
✳️ soutenir les candidatures pour les inscriptions de la liste de l’Unesco ;
✳️ sensibiliser le public grâce à des expositions, à des conférences et à des évènements culturels.
Le centre abrite les archives de la Maison des cultures du monde. Une partie est d’ailleurs accessible en ligne.
Le patrimoine naturel en France
D’après la définition de l’Unesco, le patrimoine naturel englobe :
✳️ les spécificités naturelles (la Camargue) ;
✳️ les formations géologiques (les gorges du Verdon) ;
✳️ les formations de géographies physiques (les plaines de la Beauce) ;
✳️les zones abritant les espèces végétales ou animales menacées (réserve naturelle de la baie de Somme) ;
✳️ les sites d’intérêt scientifiques ou esthétiques.
Ces dernières incluant :
✳️ les aires naturelles protégées (Parc national de la Vanoise dans les Alpes) ;
✳️ les aquariums (La Rochelle) ;
✳️ les sites naturels remarquables (cascade, lac, volcan) ;
✳️ les zoos (parc de Beauval) ;
✳️ les jardins botaniques (jardin de Balata en Martinique) ;
✳️ les réserves (réserve ornithologique du Teich) ;
✳️ les écosystèmes marins (parc naturel marin, Iroise) ;
✳️ les habitats naturels (marais salants de Guérande).
La France possède une richesse naturelle remarquable. Elle abrite environ 10 % des espèces répertoriées sur toute la planète. Ce patrimoine naturel représente plus de 200 000 espèces identifiées. Chaque année, plus de 600 spécimens sont ainsi découverts, principalement dans les régions d’outre-mer. Cependant, le danger guette. En effet, plus de 2 700 espèces se trouvent aujourd’hui menacées.
Pourquoi est-il important de préserver et de valoriser le patrimoine culturel en France ?
Aujourd’hui, le patrimoine culturel français doit faire face à de nombreux défis : conflits, pillages, développement urbain, négligence, tourisme de masse, pollution, changement climatique, production de masse. Rien que ça !
Protéger son héritage culturel
À l’heure de la mondialisation et de l’intelligence artificielle, il s’avère de plus en plus important de préserver notre identité culturelle. Quelle serait l’image de la France sans sa gastronomie, son patrimoine artistique, ses grands couturiers, ses institutions scientifiques et culturelles ?
Protéger pour préserver l’identité française et la transmettre aux générations futures
Préserver notre patrimoine français, c’est pouvoir le transmettre afin qu’il ne disparaisse pas. C’est comprendre d’où nous venons et quelles valeurs nous animent.
Ainsi, les valeurs de la France demeurent profondément enracinées dans notre histoire et notre culture.
La liberté, incarnée par les Droits de l’Homme et du Citoyen, s’avère ainsi un pilier de la République.
Comme la Fraternité et l’égalité.
Ces trois valeurs françaises sont représentées par la culture à travers :
📸 la littérature (Victor Hugo, Zola) ;
📸 l’art (Delacroix) ;
📸 les monuments (Arc de triomphe, place de la Bastille) ;
📸 les évènements culturels (Foliweb par exemple) ;
📸 les institutions.
La transmission demeure par ailleurs essentielle si l’on veut préserver nos langues locales et notre artisanat. De nombreux savoir-faire étant en voie de disparition.
Garantir la pérennité du patrimoine culturel pour éduquer
Éduquer nos jeunes générations à la richesse de notre patrimoine culturel pour développer leur créativité et leur compréhension de notre histoire. Voici l’intérêt de l’héritage culturel français ! Il leur permettra ainsi de développer une identité forte et de se rassembler autour de valeurs communes et intergénérationnelles.
Se cultiver, c’est également pour les filles se libérer du carcan patriarcal et s’émanciper. Ceci afin de se faire son propre jugement. Une égalité des chances primordiale pour le Bien commun.
Un parcours d’éducation artistique et culturelle est ainsi proposé dès l’école élémentaire. Ceci jusqu’au lycée. Ce programme s’appuie sur :
🎭 les arts plastiques (art-thérapie, scuplture, photographie…) ;
🎭 la musique ;
🎭 l’histoire des arts ;
🎭 le théâtre ;
🎭 la dance ;
🎭 la lecture ;
🎭 les arts du cirque ;
🎭 le cinéma et l’audiovisuel.
Sauvegarder sa richesse patrimoniale pour préserver les liens sociaux et la paix
Protéger le patrimoine culturel de la France, c’est également renforcer les liens d’appartenance et favoriser le dialogue interculturel. La culture est en effet le gage d’une ouverture à l’autre et du respect mutuel. Nous avons en effet moins peur de ce que nous connaissons. La culture, comme le sport, rassemble, il s’agit donc d’un vecteur de paix.
Les festivals réunissent ainsi des personnes de tous horizons et célèbrent la diversité culturelle.
À Marseille, cité aux mille visages, les musées comme le Mucem permettent d’aller à la découverte d’autres civilisations ou culture locale. Un cadre propice pour comprendre la diversité culturelle de notre territoire.
La Friche de la Belle de Mai, située dans l’ancienne manufacture de tabacs, est un lieu où se mêlent ouverture sur la ville et création artistique.
Valoriser le patrimoine culturel afin de dynamiser les territoires français
L’année 2023 s’est révélée être une année record pour le tourisme français, avec 63,5 milliards de recettes. L’Occitanie et la région parisienne tirant leur épingle du jeu. Les chiffres sont si faramineux qu’ils ouvrent les appétits, avec pour corolaire, une concurrence européenne de plus en plus intense, notamment de l’Espagne.
Mais pourquoi valoriser son patrimoine peut-il créer de la richesse ? Pour créer des emplois, notamment grâce au tourisme, mais aussi repeupler un territoire. Il s’agit en effet de donner à sa ville ou à son village, une impulsion afin de le rendre plus attractif, notamment auprès des jeunes. Ceci grâce à des évènements culturels, des journées thématiques, des visites guidées, des résidences d’artistes. Il est donc important de préserver et de mettre en avant son patrimoine culturel.
Mais de quelle manière valoriser son territoire ?
Mettre en valeur son territoire grâce à la digitalisation
Durant la pandémie, les consommateurs se sont tournés vers les canaux numériques, accélérant la digitalisation des entreprises. Les institutions culturelles ont dû elles aussi s’adapter en proposant des visites virtuelles. C’est le cas du Louvre qui a offert durant cette période des expériences immersives.
La numérisation du patrimoine culturel permet de faire découvrir des biens culturels français, partout dans le monde. Elle a également pour intérêt de faire venir des personnes qui, sans cette digitalisation, ne seraient jamais venues.
Grâce à leur site web et à leurs réseaux sociaux, les organismes culturels ou les collectivités touchent un plus grand nombre de personnes. Elles peuvent ainsi valoriser leurs collections ou leur savoir-faire.
Cette digitalisation culturelle peut s’exprimer de diverses manières :
🌐 visites virtuelles ;
🌐 articles de blog ;
🌐 vidéos ou interviews ;
🌐 bases de données ;
🌐 webinaires ou conférences ;
🌐 contenus éducatifs ;
🌐 podcasts ;
🌐 applications mobiles.
Ces contenus virtuels sont rédigés par des agences de communication ou des chargés de communication culturelle. Cependant, avec l’accélération de l’ère numérique, de nouveaux métiers ont émergé. C’est le cas des :
🕵️ rédacteurs SEO spécialisés en patrimoine culturel ;
🕵️ copywriters (page de vente ou campagne d’e-mailing) ;
🕵️ managers (réseaux sociaux) ;
🕵️ référenceurs SEO (optimisation pour les moteurs de recherche);
🕵️ analystes de données ou data analyst (traitement de l’information).
🕵️ spécialistes en SEA (expert en publicité sur les moteurs de recherche).
🚩 À savoir :
Le référencement naturel ou SEO (Search Engine Optimization) s’avère indispensable pour se rendre visible sur le Web. Sans lui, les moteurs de recherche ne vous trouveront pas.
Développer des circuits touristiques et des évènements pour petits et grands
Mettre en valeur son patrimoine culturel passe par la création d’évènements afin de le faire découvrir au public. En France, de nombreuses journées sont destinées à la culture :
🎙️ la journée internationale des musées , le 28 février
🎙️ la journée mondiale du théâtre, le 20 mars
🎙️ la journée internationale du cirque, le 8 avril ;
🎙️ la journée européenne des métiers d’art, en avril
🎙️ la nuit européenne des musées, le 21 mai ;
🎙️ la fête de la musique, le 21 juin ;
🎙️ les Journées européennes du patrimoine en septembre.
Sans compter les salons :
📖 du livre
📖 du dessin contemporain ;
📖 de la BD ;
📖 de la photographie ;
📖 de l’artisanat.
et notamment le Salon international du patrimoine culturel, en octobre.
Les circuits touristiques s’avèrent également un excellent moyen de faire connaître son patrimoine.
📸 Route des vins en Alsace.
📸 Sur les traces de Marcel Pagnol en Provence.
📸 Circuit des villages perchés.
📸 Etc.
Il y a mille et une manières de valoriser son patrimoine : foire, ateliers, exposition d’artistes locaux, résidences d’artistes, etc.
Valoriser son héritage culturel en préservant ses monuments et ses biens culturels
Mettre en valeur son territoire passe par la préservation de son patrimoine culurel. De nombreuses initiatives existent en France pour protéger nos trésors nationaux.
Citons :
- la Fondation du patrimoine (organisme privé qui aide les propriétaires privés ou publics à sauvegarder leur héritage culturel) ;
- la Mission Bern (initiative gouvernementale, qui, grâce au loto du Patrimoine, sauve des monuments en périls) ;
- le récolement des collections, qui permet aux institutions culturelles de révéler des problèmes de conservation et d’y remédier ;
- les bases de données du patrimoine français, comme la base Palissy ;
- Et d’autres initiatives locales, notamment bénévoles.