Que ce soit dans la sphère scolaire ou personnelle, nous avons tous, ne serait-ce qu’une fois, foulé les couloirs d’un musée. Mais connaissez-vous vraiment l’épopée de ces lieux uniques ?
L’histoire des musées se dessine à travers les âges de l’humanité. De l’Antiquité à la Renaissance, des collections privées aux tumultes révolutionnaires, ces établissements ont sculpté la culture contemporaine. Plongeons dans ces récits fascinants, teintés de découvertes, d’innovations et de métamorphoses.
La genèse de l’histoire des musées : avant le XVIe siècle
Les origines antiques des musées
Pour comprendre l’essence des musées tels que nous les connaissons aujourd’hui, il est impératif de voyager dans les arcanes de l’Antiquité. C’est en effet à cette époque lointaine que ces institutions culturelles prennent racine.
Le terme « musée » est issu du grec ancien mouseîon, littéralement interprété comme « petite colline des Muses ».
En effet, les Muses sont les figures fondatrices des musées. Ces dernières pratiquaient le chant, la danse, ou encore la musique sur le Mont Hélicon. Elles auraient ainsi donné naissance au mouseîon. Un lieu terrestre où les vivants étaient conviés à célébrer tous les arts. Ce terme s’est ensuite étendu pour évoquer les temples érigés en l’hommage de ces neuf déesses des arts et des sciences.
Chacune d’entre elles représentait un art antique distinct :
🎭 Calliope : la poésie épique ;
🎭 Erato : la poésie lyrique ;
🎭 Melpomène : le chant et le théâtre tragique ;
🎭 Thalie : le théâtre comique ;
🎭 Euterpe : la musique ;
🎭 Terpsichore : la danse ;
🎭 Polymnie : la rhétorique ;
🎭 Clio : l’histoire ;
🎭Uranie : l’astronomie.
Toutes étaient issues de l’union entre Zeus et Mnémosyne, la déesse de la Mémoire. Elles incarnaient l’inspiration pour les artistes, poètes, dramaturges et scientifiques, renforçant ainsi le lien intime entre contemplation, arts et mémoire.
Durant la période antique, cette conception s’est exportée jusqu’en Égypte, avec le célèbre Mouseîon d’Alexandrie. Fondé par le roi Ptolémée Ier vers 280 avant J.-C., cet espace multifonctionnel se présentait comme un centre dédié aux arts et à la recherche.
Véritable vitrine du savoir de l’Égypte antique, on pouvait y retrouver :
✅ un laboratoire ;
✅ un observatoire ;
✅ un jardin botanique ;
✅ un institut de recherche ;
✅ une bibliothèque.
À ses débuts, le mouseîon servait de sanctuaire éducatif exclusif. Il hébergeait une diversité d’œuvres artistiques, littéraires et scientifiques. Profondément ancré dans la sacralité et dans la thésaurisation du savoir, ce temple des muses était conçu et réservé à une élite intellectuelle.
La révolution culturelle de la Renaissance
Continuons notre marche dans le temps jusqu’à une époque-phare de l’histoire européenne, La Renaissance.
Étendue entre le XIVe et le XVIe siècle, cette période marque un renouveau intellectuel et culturel sans précédent. Animée par une ambition humaniste et une redécouverte des savoirs antiques, elle a été portée par un intense mécénat artistique. Ce dernier soutenu par de riches familles italiennes. Ce terrain fertile a ouvert la voie à la conception d’environnements uniques, témoignant d’un intérêt prononcé pour le savoir et l’art.
Le studiolo, espace emblématique de la Renaissance, illustre parfaitement cet idéal. Ce lieu, construit au sein des palais princiers, était destiné à l’étude, la réflexion et la méditation spirituelle.
S’inspirant des scriptoriums, cette salle était conçue avec deux sections distinctes : l’une dédiée à l’activité intellectuelle et l’autre destinée à abriter des collections d’objets rares et précieux.
Parmi les studioli les mieux préservés et les plus complets de la Renaissance, citons celui de Frédéric de Montefeltre réalisé entre 1472 et 1476 dans le Palais Ducal des Montefeltre à Urbino. Cette pièce habilement décorée servait de bibliothèque où le duc travaillait et recevait des personnalités prestigieuses de son époque.
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L’idée d’une pièce de taille modeste consacrée à la réflexion intellectuelle n’est en fait pas nouvelle. En effet, on retrouve cette ambition dans les textes de la Rome antique, portée notamment par Cicéron et Pline le Jeune.
Au XIVe siècle, Pétrarque souligne dans son ouvrage De Vita solitaria, l’importance pour l’humaniste de disposer d’un havre de paix au sein de sa demeure. Un lieu calme et isolé où il pouvait entrer en connexion avec Dieu et entretenir un dialogue avec les muses. Pétrarque apparaît comme l’un des pionniers notables du concept du studiolo humaniste. Pendant la Renaissance, certains ont remodelé cette pièce en un petit musée, ou ce que nous percevons aujourd’hui comme l’ancêtre du cabinet de curiosités.
L’essor des cabinets de curiosité : du XVIe aux XVIIIe siècles
Émergence des collections et des premiers musées
Pendant les XVIe et XVIe siècles, l’émergence des collections privées s’observe au travers des cabinets de curiosités. Ils constituaient des microcosmes captivants, regroupant des objets uniques et des merveilles naturelles et culturelles. Ils démontraient la curiosité intellectuelle emblématique de l’époque.
Le concept de « premier musée » est attribué à Paolo Giovio, homme de lettres et évêque italien. Il fut le premier à employer le terme museo tel que nous le concevons aujourd’hui. Et pour cause ! En 1538, il érigea au bord du lac de Côme, un édifice destiné à abriter une galerie de plus de 400 portraits d’hommes illustres de son temps. Contrairement au studiolo, cet espace n’était pas conçu pour sa jouissance privée, mais pour celle du public. Ce lieu visait à susciter la vertu et l’émulation chez les visiteurs. À la suite de son décès en 1552, la collection s’est vue dispersée et perdue. Par chance, cette même année, Cosme Ier de Médicis commande une série de copies. Il confie alors à l’artiste Cristofano dell’Altissimo la tâche de reproduire ces portraits. Un processus long et minutieux qui a duré 37 ans, de 1552 à 1589. Depuis 1587, ces copies sont exposées dans la Galerie des Offices de Florence.
Cette période marque surtout l’avènement du collectionnisme, initialement axé sur les lettres et les manuscrits antiques. De nombreux princes s’engagent dans une véritable « chasse à l’antique », accumulant divers manuscrits et sculptures.
Cette pratique, d’abord privée et centrée sur l’Antiquité, s’étend rapidement aux œuvres contemporaines des grands artistes tels que Michel-Ange ou Raphaël. L’exhibition de ces collections illustre la conception aristotélicienne de la vertu. La gestion des biens matériels et les dépenses luxueuses sont liées à l’intérêt collectif.
L’exposition artistique européenne, entre héritage et renouveau
Au-delà des frontières italiennes, l’Europe entière s’éveille durant la Renaissance, révélant des trésors artistiques remarquables. Progressivement, médecins, avocats et notaires des campagnes établissent leurs propres cabinets de curiosités. Leur seul désir ? Mieux comprendre leur environnement. Certains dressent même des inventaires de leurs collections. Ces dernières se voient parfois léguées aux municipalités après la mort de leur propriétaire. C’est le cas d’Elias Ashmole, politicien et antiquaire anglais. Ce dernier fait ainsi don de la totalité de sa collection à l’université d’Oxford. Ce legs présentait néanmoins une condition : construire un lieu afin d’accueillir ces artéfacts historiques. Ainsi est fondé, en 1683, le Ashmolean Museum, le premier musée public de l’histoire.
Il est également possible de noter une histoire similaire sur le territoire français. L’abbé Boisot, bibliophile et collectionneur passionné, lègue en 1694 sa collection à l’abbaye de Besançon. À l’instar d’Ashmole, une exigence novatrice accompagnait ce don : l’accès gratuit au public, au moins deux fois par semaine. Une vision avant-gardiste qui a mené à la création du premier musée de France. Ce précieux héritage s’est ensuite métamorphosé pour devenir le Musée des Beaux-Arts que nous connaissons aujourd’hui.
Parallèlement à ces évolutions, un nouveau visage du collectionnisme européen se dessine. L’émergence des Kunstkammern (chambres d’art) et des Wunderkammern (chambres des merveilles) caractérise cet engouement grandissant pour les merveilles naturelles et artistiques.
Ces ensembles, issus des richesses héritées des églises, témoignent d’une approche encyclopédique et contemplative du monde. Ils se propagent à travers toute l’Europe après 1550. Leur expansion trouve ses racines principalement dans l’espace germanique, influencé par les studioli italiens au cours de la seconde moitié du XVIe siècle. Au cœur de ces chambres résidait l’intention d’émerveiller, d’exposer, et d’inspirer l’admiration.
La première Kunstkammer fut construite à Vienne, initiée par Ferdinand Ier. Elles apparaissent ensuite dans différentes cours d’Europe, symbole de la magnificence et puissance des princes.
Citons les Wunderkammern de Ferrante Imperato à Naples ou celle d’Ole Worm à Copenhague. Ces propriétaires exposaient des collections variées visant à représenter l’harmonie et l’ordre du monde.
Ainsi, l’éclosion des musées prend place dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. On assiste alors à l’acquisition et à la classification méthodique des objets.
Focus sur les biens culturels
Une collection se définit par un ensemble de biens culturels classés suivant sa provenance, sa typologie, sa datation, etc. Sans quoi, ces éléments ne forment qu’un ensemble disparate, plus communément appelé « le fond de collection ».
L’histoire des musées à l’ère de la Révolution française
L’invention du patrimoine et des musées nationaux
Durant la Révolution française, une mutation profonde survient dans la perception du patrimoine. Cette dernière passe d’un privilège aristocratique à un bien partagé par toute la nation. Cette transformation prend la forme d’une série de confiscations débutant en 1789. Tout d’abord avec les biens du clergé, puis ceux des émigrés, de la couronne et enfin de l’académie.
L’État devient alors le garant et propriétaire officiel des trésors nationaux. Cette période voit naître la Commission des monuments de l’Assemblée nationale. Elle se charge de garantir l’accès du patrimoine à tous les citoyens. Les églises et les châteaux, auparavant lieux de conservation aristocratiques, sont réquisitionnés. Ils deviennent des lieux de stockage et d’exposition pour les biens confisqués.
En 1793, le musée du Louvre ouvre ses portes pour rassembler les plus illustres chefs-d’œuvre. Il marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour les beaux-arts. Sous la direction de Jacques-Louis David, le Louvre se veut un lieu à vocation éducative, loin de la présentation de simples objets de luxe. Les prises de guerre de Napoléon viendront par la suite enrichir ces collections muséales.
D’autres institutions émergent également à cette époque ; le Muséum national d’histoire naturelle, établi en 1793 dans les anciens jardins des plantes. Ou encore le Conservatoire des arts et métiers en 1794. Cette diversité instaure les grandes catégories de musée et démontre l’évolution culturelle majeure suscitée par la Révolution française.
L’expansion muséographique en province
L‘évolution du patrimoine français durant la Révolution engendre un désir de redistribution équitable sur l’ensemble du territoire. La Commission élabore alors une classification des objets confisqués en quatre catégories :
🎭 les biens culturels les plus beaux, rares et précieux conservés dans les musées ;
🎭 les objets envoyés en provinces ;
🎭 les artefacts non qualifiés pour l’exposition, uniquement répertoriés dans les catalogues ;
🎭 les biens de moindre importance vendus lors d’enchères.
En 1794 est également publié le premier manuel de muséographie. Son objectif ? Guider les musées français à mieux préserver leurs collections.
Cette avancée est suivie d’une période d’envoi lancée par le ministre Chaptal, entre 1802 et 1805. De nombreux artefacts sont en effet expédiés vers les musées provinciaux, alors dépourvus d’objets. Il s’agit par ailleurs d’ouvrir la culture aux provinces. Ces dernières participent ainsi à l’expansion du nombre de musées en France, passant de 20 au début du XIXe siècle à 600 à sa fin. Ces régionaux se révèlent comme des lieux d’identité locale et des outils éducatifs populaires.
Les musées anthropologiques
La fin du XIXe siècle se définit également par l’apparition des musées anthropologiques. Ces institutions démontraient des ambitions premières discutables. Elles ont en effet contribué à une vision stéréotypée du monde, notamment durant le phénomène des « zoos humains » entre 1886 et 1914.
Le musée du Trocadéro, sous la direction d’Ernest Hamy, ouvre ses portes en 1878, et se présente comme un musée ethnographique. Il se caractérise par une collection hétéroclite d’objets, rappelant les anciens cabinets de curiosités. On y découvre une exposition d’artefacts provenant d’outre-mer, classés selon leur niveau de technologie. Une telle disposition offre aux visiteurs une interprétation linéaire de l’évolution humaine, calquée sur le modèle européen. Une façon de légitimer le programme colonial de l’État en justifiant la supériorité de la race blanche.
Les musées ethnographiques et de traditions locales
Pendant ce temps, en province, cette création de musées anthropologiques n’a pas simplement influencé les régions, mais a suscité une tout autre dynamique. Le Musée latin d’Arles est un parfait exemple de cette distinction provinciale. Fondé en 1899, ce musée se concentre sur l’ethnographie de la Provence. Il met en valeur ses traditions, ses coutumes, ses arts et ses connaissances. Cette différence d’approche entre la capitale et les provinces témoigne de la manière dont ces musées ont modelé l’expression de l’identité locale dans divers contextes régionaux.
Évolutions muséales et effervescence culturelle
La culture dans la tourmente de l’entre-deux-Guerres
Durant l’Entre-deux-guerres (1918-1939), les musées traversent une période difficile. La Première Guerre mondiale a eu des conséquences dévastatrices, causant une destruction massive du patrimoine culturel. Elle remet alors en question les idéaux de progrès technique et psychique véhiculés à la fin du XIXe siècle. De plus, l’art a souffert de son association à la propagande, utilisée notamment par le régime totalitaire. C’est une période charnière pour les institutions muséales. Elles perdent alors leur légitimité ainsi que leur positionnement social. Néanmoins, des efforts ont été déployés pour pallier ce problème.
En 1926, sous l’autorité de la Société des Nations, l’Office international des musées est créé. Par le biais de ce rassemblement, la muséologie, appelée muséographie à l’époque, s’organise et se diffuse. En 1934, le résultat de cette émulation ne se fait pas attendre. La conférence de Madrid est ainsi organisée sous le titre « Muséographie, Architecture et Aménagement des musées d’art. »
Dans les années 1930, le Front Populaire au pouvoir en France accorde une attention particulière à la culture.
En 1937, le Musée de l’Homme, sous la direction de Paul Rivet, s’installe dans l’ancien Palais du Trocadéro. Celui-ci se place comme l’héritier du premier musée ethnographique. À la différence de la vision précédente, ce nouvel espace offre une perspective égalitaire entre tous les individus. Son objectif ? Devenir un lieu éducatif et une mémoire collective, positionné au cœur de la société.
Les nouvelles perspectives muséales de l’après-guerre
Plus tard, une nouvelle organisation apparaît dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit de l‘ICOM (Conseil international des musées). Celui-ci émerge sous l’égide de l’Unesco en 1946.
Cette association de professionnel du domaine muséal vise à :
✅ débattre ;
✅ protéger ;
✅ promouvoir le patrimoine.
Cette fois-ci à l’échelle mondiale.
Parmi ses fondateurs, il est indispensable de citer le muséologue français Georges-Henri Rivière. Surnommé également « le magicien des vitrines ». C’est à lui que nous devons la première définition de la muséologie en 1958.
À l’heure où ce domaine reposait principalement sur des approches empiriques et descriptives, Rivière pose les fondements théoriques de la muséologie. Il la définit comme une science qui a pour objectif l’étude approfondie de la mission et de l’organisation des musées. Son implication ne s’arrête pas là, puisqu’il devient précurseur dans la création des écomusées en France.
Cette idée tire son inspiration du modèle germanique connu sous le nom de Heimatmuseum. Ces musées régionaux, nés vers 1900, étaient créés et dirigés par des passionnés d’histoire. Ces derniers souhaitaient rassembler en un seul lieu la culture matérielle d’une région.
La fascination de Rivière pour ces Heimatmuseum a largement contribué à l’établissement d’un réseau muséal régional en France. Cette initiative a donné naissance à une floraison de musées plus petits, axés sur des thématiques spécialisées. C’est le cas par exemple du musée d’Albi consacré à l’explorateur Jean-François de La Pérouse.
Aujourd’hui, la France s’impose comme un pilier culturel mondial. Comment ? Grâce à ses nombreux musées régionaux, qui dévoilent des aperçus fascinants dans divers domaines de notre histoire.
N.B. : Il est important de faire la distinction entre la muséologie et la muséographie. La première se concentre sur la réflexion et la théorie. La seconde englobe toutes les techniques pratiques afin de concevoir et gérer les expositions. Telles que la scénographie ou l’éclairage.
Le projet Beaubourg : symbole de modernité et de démocratisation culturelle
Entre les années 1970 et 1980, l’évolution des musées français subit une nouvelle impulsion. Celle-ci est portée par de nombreux projets culturels de grande envergure. Parmi eux, le projet Beaubourg, également connu sous le nom de Centre National d’Art et de Culture Georges Pompidou. À l’époque, il se présente comme un réel ovni. C’est en 1969, à l’initiative du président Pompidou, que ce projet architectural révolutionnaire voit le jour. Véritable emblème du progrès national, cette institution ouvre ses portes en 1977. Il représente alors un centre culturel novateur. Pour la première fois, diverses entités sont réunies en un même lieu :
- le Musée national d’art moderne ;
- la Bibliothèque publique d’information ;
- le Centre de création industrielle pour le design des objets industriels ;
- une salle d’actualités proposant journaux et reportages télévisés ;
- l’Institut de recherche et de coordination acoustique/musique.
Le projet Beaubourg, implanté au cœur de Paris dans un quartier historique, représente une rupture audacieuse. Proche de la très fréquentée station Châtelet-les-Halles, il innove par ses horaires prolongés de 12h à 22h. Il offre en effet un espace de travail jusqu’à tard le soir. Le centre propose gratuitement plus d’un million de livres en libre accès. Il permet même la photocopie de ces derniers. D’autres médias, tels que des photos et vidéos y sont disponibles, et peuvent même être empruntées. Le centre Beaubourg révolutionne ainsi l’accès à la culture.
Les musées comme acteurs clés de la culture contemporaine
Dans le paysage culturel contemporain, les musées occupent une place cruciale. Comment ? En tant que gardiens du patrimoine et facilitateurs de l’accès à la culture. La loi de 2002 a apporté une clarification essentielle. Elle propose de définir les missions spécifiques des musées français et en introduisant le label « Musée de France ». Celui-ci garantit un niveau de contrôle et d’implication publique dans environ 1200 institutions muséales à travers le pays.
Au fil des siècles, l’histoire des musées a connu une évolution fascinante. Elle est passée d’espaces réservés à l’élite à des lieux éducatifs et communautaires ouverts à tous. Au-delà des artefacts et des collections, les musées représentent des ponts vers notre histoire et notre identité. Des espaces où se rencontrent le savoir, la créativité et la diversité culturelle, contribuant ainsi à l’enrichissement de la société.
Une chose est sûre, la culture contemporaine française est portée par une immense diversité. Mais qui a dit que ces visites culturelles rimaient avec ennuis ? Certains de ces lieux hors du commun repensent l’expérience muséale en proposant des expositions et des thématiques inattendues. Alors n’attendez plus pour découvrir ces musées originaux, témoins d’une créativité sans limites dans la scène culturelle française d’aujourd’hui.
Alyssa Allard pour le Style est