9 métiers de la culture à connaître absolument !

Passionné par les musées, l’art et l’Histoire ? Les métiers de la culture sont faits pour vous ! Archéologue, restaurateur d’œuvres d’art, conservateur de musée… de nombreux champs d’activité peuvent être envisagés. Que vous soyez étudiant ou en reconversion professionnelle, découvrez 9 métiers du secteur culturel tous plus fascinants les uns que les autres.

Sommaire

Archéologue : une carrière au cœur des trésors du passé

Devenez un véritable détective du temps. Analysez les artéfacts et reconstituez patiemment le puzzle du patrimoine culturel français.

Quelles sont les missions d’une archéologue ?

La recherche méticuleuse et rigoureuse de vestiges anciens n’est pourtant qu’un aspect de l’activité d’un archéologue. Loin des modèles cinématographiques, le scientifique de terrain jongle entre différentes missions suivant son statut :

  • réaliser des recherches documentaires ;
  • évaluer l’intérêt d’une zone de fouilles, effectuer des sondages ;
  • définir une méthodologie puis la réalisation des fouilles archéologiques ;
  • gérer le budget et le temps consacrés à la mission ;
  • identifier et inventorier les objets trouvés ;
  • analyser les résultats et rédiger un rapport ;
  • diffuser ses recherches en les publiant dans les revues à comité de lecture ou lors de conférences.

Quelles sont les compétences et les qualités d’un spécialiste en archéologie ?

En tant que futur Indiana Jones des temps modernes, pas besoin de savoir manier le lasso. La rigueur et la minutie seront des atouts indispensables afin de suivre les méthodologies scientifiques.

Par la variété de vos missions, la polyvalence sera le maître mot de votre carrière afin d’évoluer sereinement dans les différents environnements de travail. En véritable caméléon, vous passez du terrain au laboratoire pour finir peut-être devant une salle bondée à présenter vos recherches.

Mais, l’archéologue ne travaille jamais seul. En tant que futurs Louis et Mary Leakey, vous devrez développer votre communication et votre pédagogie afin d’expliquer clairement, à vos collègues, ce que vous cherchez sur le terrain.

Armez-vous également de patience. Restez motivé face aux aléas du terrain et aux découvertes parfois fragmentaires : on ne trouve pas tous les jours le vase de Vix !

Quelle formation ou quel diplôme pour devenir archéologue ?

Après le bac, et selon les universités, divers parcours sont possibles. Il peut être d’ailleurs recommandé de suivre un double cursus.

À l’université, vous avez le choix entre plusieurs licences (niveau bac +3) : en histoire, histoire de l’art, ethnologie ou anthropologie avec mention « archéologie »…

Ce sésame vous mènera ensuite vers un master (niveau bac +5) où vous pourrez choisir une spécialisation dans un des nombreux masters professionnels ou de recherche. Voici quelques diplômes axés sur l’archéologie, à titre d’exemples :

  • master archéologie, sciences pour l’archéologie, parcours anthropologie biologique ;
  • master archéologie, sciences pour l’archéologie, parcours archéothanatologie ;
  • master archéologie, sciences pour l’archéologie, parcours Préhistoire, géoarchéologie, archéozoologie ;
  • master archéologie, sciences pour l’archéologie, parcours patrimoine bâti, archéologie, cultures, territoires, environnement ;
  • master histoire de l’art et archéologie, parcours histoire de l’art : l’art contemporain et son exposition ;
  • master histoire de l’art et archéologie, parcours expertise et marché de l’art ;

Et pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Vous pouvez poursuivre vos études et obtenir un doctorat (niveau bac +8).

Sachez également que de grands établissements dispensent aussi un enseignement d’archéologie :

  • l’École pratique des hautes études (EPHE) ;
  • l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) ;
  • l’École du Louvre qui propose un enseignement spécifique en histoire de l’art et des civilisations sur 3 ans et prépare ensuite au concours de conservateur du Patrimoine.

👉 Bon à savoir pour devenir archéologue

Chaque archéologue possède une spécialité et/ou une période en fonction des études et des parcours empruntés.

Il y a donc autant d’archéologues que de spécialités.

Citons quelques exemples :

  • les céramologues (étude de la céramique) ;
  • les anthropologues (étude de l’être humain et des ossements) ;
  • les anthrocologues (étude des charbons de bois et des essences d’arbres) ;
  • les palynologues (étude des pollens et des spores) ;
  • les carpologues (étude des fruits et des graines) ;
  • les numismates (étude des monnaies) ;
  • les épigraphistes (études des épigraphes).

Nous distinguerons également les archéologues terrestres des archéologues sous-marins ou subaquatiques.

Attention, les études seules ne suffisent pas pour devenir archéologue ! En parallèle, il est important de faire du bénévolat. Il vous faudra donc participer à des fouilles sur des chantiers ou à des études sur des collections muséales. En plus d’acquérir une bonne expérience, vous pourrez également vous faire un premier avis sur ce magnifique métier. La liste « Fouiller en bénévole ou visiter un chantier archéologique » vous donnera toutes les indications utiles.

Quels sont les lieux d’exercice des experts en archéologie ?

Les opérations archéologiques sont de 2 types :

  • L’archéologie préventive (85 % des cas). Elle vise à récolter et à étudier les éventuels objets archéologiques sur des chantiers non programmés (projets de parking, construction d’autoroutes, tracé de TGV, de constructions immobilières).
  • L’archéologie programmée. L’archéologue recherche des vestiges à partir de thèmes de recherche précis. Elle dure souvent plusieurs années. La carte archéologique nationale répertorie les différents sites archéologiques reconnus sur l’ensemble du territoire de la France. C’est à la fois un outil de gestion et un outil de recherche accessible à tous.

Les archéologues peuvent également exercer dans des musées ou des centres de conservation. Ils ne sont donc pas toujours sur le terrain.

Quel est le salaire d’un archéologue ? 

À vos débuts, en tant que jeune archéologue, votre salaire avoisine les 1 500 € net par mois, avec des augmentations possibles en fonction de votre expérience et de vos responsabilités.

metier d'archéologue
Fouille de sépulture périnatale en imbrex, nécropole gallo-romaine.

Conservateur-restaurateur d’œuvres d’art : le pouvoir de redonner vie aux trésors nationaux

Une toile aux couleurs flétries par le temps, une sculpture ternie par la pollution, une amphore brisée… Redonnez vie à des œuvres endommagées, préservant ainsi le patrimoine culturel.

Quelles sont les missions d’une restauratrice ?

Afin de donner une seconde jeunesse à toutes ces œuvres abîmées, le  conservateur- restaurateur suit un procédé, bien huilé, en plusieurs étapes :

  • évaluer l’état de l’œuvre et établir un diagnostic précis ;
  • décider ensuite des techniques de restauration à utiliser, en collaboration avec des scientifiques afin d’analyser les matériaux et les produits de conservation ;
  • documenter chaque intervention afin d’assurer la traçabilité et la compréhension future de l’œuvre.

Quelle sont les compétences et les qualités d’un expert en restauration ?

Pour restaurer une œuvre d’art, il est nécessaire d’acquérir un savoir-faire traditionnel, une habileté manuelle et une sensibilité artistique afin de redonner vie à l’œuvre.

Vous vous distinguez par votre rigueur, méticulosité et curiosité, restant toujours informé des évolutions techniques. Votre conscience professionnelle aiguë garantit que chaque intervention respecte l’authenticité de l’œuvre.

Mais attention, vous combinez à la fois des compétences artistiques et scientifiques. Il vous faudra donc maîtriser des notions en physique, chimie, biologie, et technologies de pointe, indispensables pour maîtriser les procédés de restauration.

Quelle formation ou quel diplôme faut-il pour devenir conservateur-restaurateur ?

Pour devenir conservateur-restaurateur, vous devez :

  • engranger des connaissances en histoire de l’art ;
  • avoir de bonnes bases scientifiques afin de maîtriser les effets des produits utilisés sur l’œuvre ;
  • développer un côté artistique pour reproduire un morceau d’une œuvre manquante si nécessaire.

Il est donc impératif de suivre une formation à bac +5.

Le DNMADE (diplôme national des métiers d’art et du design) mention objet, vous permet de rentrer ensuite dans une école : spécialité restauration de mobilier de l’école Boulle par exemple.

Le département des restaurateurs de l’INP (Institut national du patrimoine) recrute, lui, des titulaires du baccalauréat sur concours. Il délivre un diplôme en 5 ans de restaurateur du patrimoine, ayant le grade de master. Sept options s’offrent à vous :

– arts graphiques et livres ;

– arts textiles ;

– peinture ;

– photographie ;

– sculpture ;

-mobilier

-arts du feu.

 Ainsi, chaque conservateur-restaurateur possède une spécialité (métal, verre, mosaïque, etc.).

D’autres cursus peuvent être envisagés : 

  • le DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) ;
  • le master conservation-restauration du patrimoine de l’école de Condé Paris ; 
  • le master conservation et restauration des biens culturels de l’université Panthéon-Sorbonne (Paris).

Quel est le lieu d’exercice de ces spécialistes en conservation ?

Restaurer une œuvre d’art implique de collaborer avec plusieurs corps de métiers afin de répondre aux demandes des :

  • musées ;
  • monuments historiques ;
  • collectivités ;
  • antiquaires ;
  • assurances, archives ou particuliers.

Vous pourrez travailler dans votre atelier ou sur site en vous adaptant à des équipes variées et changeantes.

Quel est le salaire d’un restaurateur ?

Le salaire de cet acteur de la culture est variable selon le statut et le secteur (public ou privé).

En indépendant, vous gagnerez environ 1 600 € brut en début de carrière. Il vous sera possible d’atteindre plus de 4 000 € au bout de plusieurs années d’expérience et de reconnaissance.

Dans la fonction publique (postes rares), vous commencerez à environ 1 700 € et gagnerez plus de 3 100 € en fin de carrière.

Conservateur de musée : l’Ange gardien des œuvres d’art

Veillez à la préservation, la gestion et la valorisation des collections. Vous ferez briller les trésors culturels au sein des musées, connectant passé et présent.

Quelles sont les missions d’une conservatrice ?

Les activités d’une conservateur du patrimoine oscillent entre différentes tâches :

  • veiller à la préservation des œuvres d’art ;
  • organiser et superviser les expositions temporaires et permanentes ;
  • effectuer des recherches approfondies sur chaque pièce de ses collections ;
  • élaborer des stratégies et des plannings de conservation et de restauration ;
  • collaborer avec d’autres spécialistes du musée pour organiser des événements et des programmes éducatifs ;
  • acquérir de nouvelles pièces pour enrichir la collection du musée ;
  • assurer la gestion administrative et budgétaire du département de conservation ;
  • établir des partenariats avec d’autres institutions culturelles et artistiques ;
  • contribuer à l’élaboration de politiques muséales et à la définition de la vision globale de l’institution ;
  • participer à la promotion et à la diffusion de la collection à travers des publications, des conférences et des médias ;
  • effectuer le récolement décennal.

Quelles sont les compétences et les qualités d’un conservateur du patrimoine ?

En tant que conservateur de musées, vous devez posséder une profonde connaissance de l’histoire de l’art et des techniques de conservation. Vous faites preuve d’organisation, de rigueur et d’un sens aigu de l’observation.

Les compétences en gestion de projet et en management sont également essentielles. Vous devez en effet souvent diriger des équipes et gérer des budgets.

Une capacité à communiquer efficacement et à établir des relations de travail positives avec les collègues, les scientifiques et le public s’avère également cruciale.

Quelle formation ou quel diplôme pour devenir conservateur ?

Le diplôme de conservateur du patrimoine s’obtient en dix-huit mois à l’Institut national du patrimoine (INP).

Ce concours, difficile à obtenir, est ouvert aux titulaires d’une licence. Cependant, 90 % des lauréats et lauréates possèdent un master (métiers des expositions, conservation-restauration des biens culturels…) ou un diplôme de l’École du Louvre.

Quel est le lieu d’exercice d’un conservateur ?

Les conservateurs de musée peuvent travailler dans divers types d’institutions culturelles, notamment dans les :

  • musées nationaux, régionaux et municipaux ;
  • centres d’art et galeries ;
  • fondations et institutions culturelles privées ;
  • institutions académiques et de recherche.

Les conservateurs ne travaillent pas toujours sur des biens culturels traditionnels (art, archéologie, ethnologie, histoire naturelle). Ils peuvent également s’occuper de la préservation des films (dans des cinémathèques ou des musées) ou des photos (dans des centres d’art par exemple). Bien qu’ils gèrent traditionnellement des biens matériels, ils préservent et valorisent également des biens immatériels, comme les arts-vivants.

Quel est le salaire d’une conservatrice ?

Le salaire varie en fonction de l’expérience, du niveau de responsabilité et du type d’institution.

En début de carrière, vous pouvez gagner entre 1 800 € et 2 500 € net par mois. Avec l’expérience, ce salaire peut augmenter et atteindre entre 3 000 € et 5 000 € net par mois.

Médiateur culturel : le pont entre l’art et le public

Tel une arche entre les institutions culturelles et les différents publics, vous contribuez à démocratiser l’accès à la culture.

Quelles sont les missions d’une médiatrice ?

En tant que véritable passeur entre l’art et le public, vous devez :

  • concevoir et animer des visites guidées, des ateliers pédagogiques et des événements culturels ;
  • développer des programmes éducatifs adaptés à différents publics (scolaires, familles, adultes, publics spécifiques) ;
  • assurer la médiation entre les artistes, les œuvres et les visiteurs et les visiteuses ;
  • participer à la mise en place de projets de médiation culturelle en partenariat avec des institutions culturelles et éducatives ;
  • évaluer l’impact des actions de médiation et proposer des améliorations.

Quelles sont les compétences et les qualités d’un expert en médiation ?

Vous possédez d’excellentes compétences en communication et en pédagogie. Vous devez être capable d’adapter votre discours à différents publics afin de créer des activités attractives et engageantes.

Une bonne connaissance de l’art et de l’histoire est également essentielle pour contextualiser les œuvres présentées.

Quelle formation ou quel diplôme pour devenir médiatrice ?

Afin d’intégrer un poste dans la fonction publique territoriale, il vous faudra passer le concours d’animateur territorial. Vous pouvez également vous présenter au concours d’assistant territorial de conservation du patrimoine et des bibliothèques. (concours de catégorie B, accessible à bac +2).

Dans le secteur privé, un niveau bac +3 vous permet de débuter. Il est à noter que certains jeunes diplômés poursuivent jusqu’au bac +5 afin d’accéder rapidement à des postes d’encadrement ou à responsabilités.

Bac +3

À l’université, vous pouvez vous orienter vers une licence pro en conception de projets et médiation culturelle.

Plusieurs écoles privées proposent des cursus spécialisés avec un bachelor en :

  • communication et événementiel à l’ESUPCOM Lille ;
  • médiation et communication culturelle avec la spécialité chef de projet culturel (EAC Paris).

Bac +5

À l’université, des masters autour de la médiation culturelle permettent d’obtenir des connaissances solides dans le secteur culturel. Citons, à titre d’exemples :

  • master culture, patrimoine et médiation, parcours administration culturelle ;
  • master culture, patrimoine et médiation, parcours événementiel, médiation des arts et des sciences ;
  • master information et médiation scientifique et technique ;
  • master patrimoine et musées, parcours médiations culturelles et numérique ;
  • master patrimoine et musées, parcours valorisation et médiation des patrimoines.

De grandes écoles et certaines IEP (institut d’étude politique) offrent des spécialisations dans la culture :

  • master management des activités du patrimoine et de la valorisation du territoire (l’EAC Lyon) ;
  • master management des institutions culturelles (l’IEP Lille).

Quel est le lieu exercice d’un spécialiste en médiation ?

Le médiateur culturel travaille dans divers environnements, notamment dans des :

  • musées et galeries d’art ;
  • centres culturels et maisons de la culture ;
  • institutions éducatives et scolaires ;
  • associations et ONG culturelles ;
  • festivals et événements culturels.

Quel est le salaire d’un médiateur ?

Le salaire d’un médiateur varie en fonction de l’expérience et du type d’institution.

En début de carrière, vous pouvez gagner entre 1 600 € et 2 200 € net par mois. Avec l’expérience, ce salaire peut augmenter et atteindre entre 2 500 € et 3 500 € net par mois.

rapport médiation culturelle
Rapport sur la médiation culturelle numérique (J.-P Dalbéra, Flickr).

Galeriste : le promoteur des œuvres et des artistes

Passionné d’art, vous vendez le travail d’un ou d’une artiste peintre, photographe, vidéaste ou encore sculpteur. En fin connaisseur du marché, défendez la futur Frida Kahlo.

Quelle est la mission d’une galeriste ?

En tant qu’acteur clé dans le monde de l’art, vous devrez :

  • sélectionner les artistes et les œuvres à exposer dans la galerie ;
  • organiser et promouvoir des expositions temporaires et des vernissages ;
  • gérer les relations avec les artistes, les collectionneurs, les critiques d’art et les médias ;
  • assurer la vente des œuvres et négocier les contrats de vente ;
  • participer à des foires et des salons d’art afin de promouvoir la galerie et ses artistes ;
  • gérer la communication et le marketing de la galerie, y compris les réseaux sociaux et le site web.

Quelles sont les compétences et les qualités d’un expert en art ?

Vous possédez une excellente connaissance du marché de l’art et des tendances artistiques.

Vous détenez des compétences en gestion, en marketing et en communication. Une sensibilité artistique et une capacité à évaluer la valeur des œuvres sont également primordiales.

Vous êtes un négociateur hors pair. Vous établissez des relations de confiance avec les artistes et les acheteurs et acheteuses.

Quelle formation ou quel diplôme pour devenir galeriste ?

Il n’y a pas d’études spécifiques pour devenir galeriste, mais certaines écoles proposent des diplômes utiles pour exercer cette profession.

Niveau bac +3 : diplôme (bachelor) d’école spécialisée (EAC, IESA).

Niveau bac +5 :

  • diplômes (master, MBA) d’école spécialisé (EAC, IESA, Icart) ;
  • master pro marché de l’art (Université Paris 1 — Panthéon Sorbonne) ;
  • master pro droit et fiscalité du marché de l’art (Université Jean Moulin de Lyon).

Quel est le lieu d’exercice d’un spécialiste en art ?

Le galeriste exerce principalement dans des galeries d’art, mais peut également travailler :

  • dans des foires et des salons d’art ;
  • en tant que consultant pour des collectionneurs privés ou des institutions culturelles ;
  • dans des maisons de vente aux enchères ou des agences de promotion artistique.

Quel est le salaire d’un galeriste ?

Le salaire d’un galeriste varie en fonction de l’expérience, de la renommée de la galerie et du succès des ventes.

En début de carrière, vous pouvez gagner entre 1 800 € et 2 500 € net par mois. Avec l’expérience et la réussite, ce salaire peut augmenter significativement, atteignant entre 3 500 € et 6 000 € net par mois, voire plus pour les galeristes de renom.

Commissaire-priseur : l’expert des ventes aux enchères

Découvrez la profession exaltante de commissaire-priseur, où expertise et flair commercial se rejoignent.

Quelle est la mission d’un commissaire-priseur ?

Une fois, deux fois, trois fois… adjugé, vendu ! Avant de prononcer cette célèbre formule, vous devrez procéder à différentes missions :

  • estimer la valeur des objets d’art, des antiquités, des meubles et des collections ;
  • organiser et préparer les ventes aux enchères, incluant la rédaction des catalogues et la mise en place des expositions préalables ;
  • animer les ventes aux enchères en salle ou en ligne, en garantissant le bon déroulement des enchères et des adjudications ;
  • conseiller les vendeurs et les acheteurs sur les aspects juridiques, fiscaux et financiers des transactions ;
  • effectuer des recherches sur les œuvres et les objets afin de déterminer leur provenance et leur authenticité ;
  • assurer la gestion administrative et financière des ventes aux enchères.

Quelles sont les compétences et les qualités de ce spécialiste des enchères ?

Vous possédez une expertise approfondie en histoire de l’art, en droit et en commerce.

Vous faites preuve de rigueur, d’une grande capacité d’analyse et d’un excellent sens de l’observation.

Des compétences en communication et en négociation s’avèrent fondamentales afin d’animer les ventes et conseiller la clientèle.

Vous devez également posséder une bonne résistance au stress et être capable de prendre de rapides décisions.

Quelle est la formation ou le diplôme du commissaire-priseur ?

Pour devenir commissaire-priseur, plusieurs étapes sont nécessaires :

  1. Obtenir une licence en droit et un diplôme en histoire de l’art ou en archéologie.
  2. Réussir le concours d’accès à la profession de commissaire-priseur.
  3. Effectuer un stage de formation professionnelle de deux ans dans une maison de ventes aux enchères.
  4. Passer l’examen d’aptitude professionnelle afin d’obtenir le titre de commissaire-priseur.

Quel est le lieu d’exercice de cet expert des ventes aux enchères ?

Le commissaire-priseur peut exercer dans différents types de structures :

  • maisons de vente aux enchères (publiques ou privées) ;
  • cabinets d’expertise et de conseil en art ;
  • galeries d’art et institutions culturelles ;
  • en indépendant.

Quel est le salaire des commissaires-priseurs ?

Le salaire d’un commissaire-priseur varie en fonction de l’expérience, du volume et de la valeur des ventes réalisées.

En début de carrière, vous pouvez gagner entre 2 000 € et 3 000 € net par mois. Avec l’expérience et le succès, ce salaire peut augmenter significativement, atteignant entre 4 000 € et 10 000 € net par mois, voire plus pour les commissaires-priseurs les plus renommés.

Guide-conférencier : l’ambassadeur de l’histoire et de l’art

Dans un musée ou lors d’un circuit dans un pays étranger, partagez vos vastes connaissances avec le public.

Quelle est la mission des guides-conférencières ?

Véritable spécialiste de la médiation culturelle, vous êtes chargé de faire découvrir le patrimoine et l’histoire aux visiteurs et visiteuses en :

  • concevant et animant des visites guidées dans des musées, des monuments historiques, des villes et des sites archéologiques ;
  • adaptant le discours et les contenus en fonction du public (adultes, enfants, scolaires, touristes étrangers) ;
  • préparant des conférences et des présentations sur des sujets historiques, artistiques ou culturels ;
  • participant à l’organisation d’événements culturels et de parcours thématiques ;
  • collaborant avec les institutions culturelles afin de développer des programmes de médiation et de valorisation du patrimoine ;
  • répondant aux questions et aux attentes des visiteurs et visiteuses afin d’enrichir leur expérience culturelle.

Quelles sont les compétences et les qualités des experts en visites et conférences ?

Vous possédez d’excellentes compétences en communication et en pédagogie. Vous êtes capable de captiver votre auditoire et de transmettre vos connaissances de manière claire et accessible.

Une bonne culture générale, ainsi qu’une connaissance approfondie de l’histoire et de l’art, sont essentielles.

Vous devez également être adaptable, curieux et passionné par le patrimoine et la culture.

Quelle formation ou quel diplôme pour devenir guide-conférencier ?

Il vous faudra 3 ans pour préparer la licence professionnelle guide conférencier.

À cela, ajoutez 2 ans de plus pour préparer un master tourisme, langue, histoire de l’art, etc., avec validation obligatoire :

  • des UE (unités d’enseignement) compétences des guides conférenciers ;
  • d’une mise en situation pratique professionnelle ;
  • d’une langue vivante étrangère.

Quel est le lieu exercice des spécialistes en visites et conférences ?

Le guide conférencier exerce dans différents contextes :

  • musées, monuments historiques et sites archéologiques ;
  • offices de tourisme et agences de voyages ;
  • collectivités territoriales et associations culturelles ;
  • en tant que guide indépendant ou auto-entrepreneur.

Quel est le salaire des guides-conférenciers ?

Le salaire d’un guide conférencier varie en fonction de l’expérience, de la saisonnalité et du type de public.

En début de carrière, vous pouvez gagner entre 1 500 € et 2 000 € net par mois. Avec l’expérience et la notoriété, ce salaire peut augmenter et atteindre entre 2 500 € et 3 500 € net par mois.

Les guides conférenciers indépendants peuvent avoir des revenus variables en fonction de leurs activités et de la demande.

Régisseur d’oeuvres : le logisticien des métiers de la culture

La régie d’œuvres d’art intéresse notamment celles et ceux qui ont envie de terrain et de concret. Ce métier permet d’être au contact direct des œuvres !

Quelle est la mission des régisseuses d’oeuvres ?

Pour assurer la gestion matérielle des œuvres et des réserves ainsi que leur conservation préventive, vous devez :

  • organiser le transport, le conditionnement et le stockage des œuvres d’art ;
  • superviser l’installation et le démontage des expositions ;
  • assurer la sécurité et la conservation préventive des œuvres pendant leur manipulation et leur transport ;
  • coordonner les prêts et les dépôts d’œuvres entre les institutions culturelles ;
  • gérer les assurances et les formalités administratives liées aux mouvements des œuvres ;
  • travailler en étroite collaboration avec les conservateurs, les restaurateurs et restauratrices et les commissaires d’exposition.

Quelles sont les compétences et les qualités des spécialistes en régie de biens culturels ?

Vous possédez d’excellentes compétences organisationnelles et une grande attention aux détails. Vous êtes capable de gérer des projets complexes et de travailler sous pression.

Une bonne connaissance des techniques de conditionnement, de transport et de conservation des œuvres d’art est fondamentale.

Vous devez également être rigoureux, méthodique et avoir un bon sens de la communication afin de coordonner les différentes parties prenantes.

Quelle est la formation ou le diplôme pour devenir régisseur d’oeuvres ?

Pour devenir un régisseur d’œuvres d’art, il vous faudra obtenir une formation initiale en histoire de l’art ainsi qu’une spécialisation dans le domaine de la conservation préventive.

Niveau bac +5 :

  • diplôme de 2e cycle de l’École du Louvre parcours régie et conservation préventive ;
  • master histoire de l’art avec différents parcours : régie des œuvres et montage des expositions (Université de Picardie) ;
  • master patrimoine et musées avec différents parcours : régie des œuvres (Université Bordeaux Montaigne) ;
  • diplôme (type master) d’école spécialisée (IESA).

Pour intégrer la fonction publique d’État ou la fonction publique territoriale, vous pouvez vous présenter à différents concours :

  • Fonction publique d’État : concours de chargé d’études documentaire, option régie des œuvres.
  • Fonction publique territoriale : concours d’assistant qualifié de conservation du patrimoine et des bibliothèques et concours d’attaché de conservation du patrimoine et des bibliothèques.

Quel est le lieu d’exercice d’un expert en régie des oeuvres

Le régisseur d’œuvres exerce dans divers environnements, notamment dans des :

  • galeries d’art et musée ;
  • centres culturels et fondations artistiques ;
  • entreprises spécialisées en transport et en logistique des œuvres d’art comme Bovis ;
  • collectivités territoriales et institutions publiques de gestion du patrimoine.

Quel est le salaire d’un régisseur d’oeuvres ?

Le salaire d’un régisseur d’œuvres varie en fonction de l’expérience et du type d’institution.

En début de carrière, vous pouvez gagner entre 1 800 € et 2 500 € net par mois. Avec l’expérience, ce salaire peut augmenter et atteindre entre 3 000 € et 4 500 € net par mois.

metier gestionnaire collection
Gestionnaire de collection en récolement des collections maritimes du Drassm, réserve archéologique (N. Huet)

Gestionnaire de collections : l’organisateur et le protecteur des collections culturelles

Le gestionnaire de collection est chargé de la gestion, de la documentation et de la conservation des réserves archéologiques.

Quelles sont les missions d’une gestionnaire de collections ?

Pour atteindre vos objectifs, vous devrez :

  • effectuer l’inventaire et la documentation des biens culturels  ;
  • assurer la conservation préventive des objets en collaboration avec les restaurateurs, les conservateurs et les régisseurs ;
  • gérer les prêts, les dépôts et les mouvements des objets de la collection ;
  • développer et maintenir les bases de données  ;
  • participer à la mise en place d’expositions et à la valorisation des collections ;
  • rédiger des rapports et des catalogues pour les biens culturels.

Quelles sont les compétences et les qualités de ce spécialiste en gestion des collections ?

Vous devez être rigoureux, méthodique et organisé. Vous possédez une bonne connaissance des techniques de conservation préventive et des outils de gestion des collections.

Des compétences en informatique et en documentation sont également nécessaires.

Vous êtes capable de travailler en équipe et de collaborer avec différents spécialistes du patrimoine.

Quelle formation ou quel diplôme pour devenir gestionnaire de collections culturelles ?

Il n’existe pas de diplômes spécifiques pour devenir gestionnaire de collections. En règle générale, ils ou elles viennent d’un autre corps de métier, très souvent des archéologues ou des chargés d’étude documentaire.

Les cursus sont donc très éclectiques : diplôme en archéologie, histoire et histoire de l’art. Une constante est de mise : avoir un niveau bac + 4 ou 5.

Certains gestionnaires de collections sont recrutés par la commission de récolement des dépôts d’œuvres d’art (CRDOA). Elle organise les opérations de récolement des collections publiques relevant des services et établissements de l’État.

Quel est le lieu d’exercice d’un expert en gestion des biens culturels ?

Le gestionnaire de collections exerce dans différents types d’institutions culturelles, notamment dans les :

  • musées et galeries d’art ;
  • archives et bibliothèques ;
  • centres culturels et fondations artistiques ;
  • parc régional ou national ;
  • institutions publiques et collectivités territoriales (Drassm, CMN par exemple).

Quel est le salaire d’un gestionnaire de collections ?

Le salaire d’un ou une gestionnaire de collections varie en fonction de l’expérience et du type d’institution.

En début de carrière, vous pouvez gagner entre 1 800 € et 2 500 € net par mois. Avec l’expérience, et ce selon le statut, ce salaire peut augmenter et atteindre entre 3 000 € et 4 500 € net par mois.

Les métiers de la culture sont aussi variés que passionnants, offrant de multiples opportunités pour les amoureux de l’art, de l’histoire et du patrimoine. En vous formant et en suivant vos aptitudes, vous pourrez contribuer à la préservation et à la diffusion du patrimoine culturel pour les générations futures. Alors, prêt à vous lancer dans une carrière culturelle ?

Lauriane LOPEZ  pour le Style est

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