Dix astuces pour améliorer le référencement de votre site internet et augmenter votre visibilité

Vous vous demandez comment augmenter la visibilité de votre blog de patrimoine culturel ? Nous vous offrons toutes les clés pour accroître votre audience et rédiger des articles culturels attrayants pour plaire à vos audiences.

Pourquoi posséder un blog culture pour votre site internet ?

Posséder un blog lié au patrimoine s’avère un bon moyen d’améliorer votre classement dans les moteurs de recherche. Il permet non seulement de démontrer votre expertise sur un sujet, mais aussi d’intégrer des requêtes clés. Plus votre site contiendra des mots-clés correspondant aux intentions de recherche des Internautes, plus votre classement remontera. Il s’agit d’un bon signal pour les moteurs de recherche. Vous répondez en effet aux interrogations que se posent vos visiteurs sur un sujet précis. Attention, il s’agit de rédiger des contenus qualitatifs qui apportent une réelle valeur ajoutée.

La rédaction de votre article d’art et d’histoire : le fond

Avant de commencer, sachez que la lecture d’un article sur Internet diffère considérablement de celle d’un livre. En effet, elle nécessite des techniques spécifiques pour être comprises des moteurs de recherche et retenir l’attention de vos lecteurs. Si vous avez l’habitude d’une écriture académique, avec des phrases très longues, il faudra oublier ce que vous avez appris.

Un texte structuré, vous écrirez

Vous devez retenir un point important. L’attention portée à un texte sur Le Net demandera plus d’effort de lecture. L’internaute, forcément pressé(e) face à la masse des informations, privilégiera donc :

✅ le titre (bien optimisé s’il vous plaît) ;

✅ l’introduction ;

✅ les intertitres (ou balises, voir chapitre suivant).

✅ La longueur des phrases. Pas plus de 21 mots, sous peine de voir partir votre visiteur.

Sur Internet, la lecture s’effectue en forme de F.

Le début de votre texte est donc très important.

Il s’agit donc de bien structurer votre texte. C’est impératif ! Chaque jour, des milliers d’articles liés au patrimoine culturel paraissent sur La Toile.

Pour sortir du lot, nous vous conseillons de suivre à la lettre les préconisations de Google.

La hiérarchisation

La structure, avec la rédaction, demeure donc la partie la plus importante lorsque l’on écrit un article de blog de patrimoine culturel.

Sans structure, la pensée se perdra et celle de votre audience également. Vous ne voudriez pas la voir quitter votre page au bout de quelques secondes, n’est-ce pas ? Surtout que c’est très mauvais pour votre référencement. Si votre public clique sur votre article et ressort immédiatement, les moteurs de recherche vont considérer que votre contenu est mauvais ou peu approprié. On appelle cela, le taux de rebond.

Pour que votre hiérarchisation soit comprise par Google, vous allez utiliser des sous-titres codés. C’est ce que l’on appelle en optimisation (SEO), les balises html. Si vous ne savez pas coder, pas de panique. Normalement, votre CMS (éditeur) s’en charge. Sinon, vous trouverez des tutoriels sur Le Net.

Le titre

Le <Title> est le titre qui apparaît sur les moteurs de recherche. C’est le titre que les internautes voient sur la Serp (page de recherche). Il doit contenir votre requête clé.

Le titre est la partie la plus importante avec le H1 et l’introduction. Il ne faut donc pas le négliger.

👉 Exemple de Title :

<title> Que faire place des Vosges</title> (titre du moteur de recherche).

Les balises Hn

Pour que Google puisse comprendre vos balises html, celles-ci possèdent un code bien à elles : Hn

(H = heading).

On dénombre six balises, de la plus importante à la moins importante : <H1>, <h2>, <h3> et ceci, jusqu’à <H6>.

En général, vous utiliserez les balises H1, H2, H3, voire H4.

<H1> est la balise la plus importante après la balise <Title>.

Il vous faut retenir :

Le <H1> est le titre de votre texte. Il apparaît quand l’internaute clique sur le titre de votre article. Celui qui apparaît sur le moteur de recherche.

⛔ Attention : il est conseillé d’avoir un  <title> différent du <H1>, mais avec un champ sémantique très proche.

Titre : <Title>La maison d’Alexandre Dumas à Marly<Title>

Regardez la différence avec mon <h1>

<H1>Découvrez tous les secrets du château d’Alexandre Dumas à Port Marly </H1>

À savoir sur votre titre et votre méta description


La taille de votre titre ne doit pas être trop longue, sinon ce dernier sera tronqué sur le moteur de recherche. Il ne doit pas contenir plus de 547 caractères.

Une bonne introduction, vous rédigerez


Notez que l’introduction doit apparaître après votre <H1>. Elle doit contenir entre 50 et 60 mots et exposer la problématique de votre article.

Attention : la question de l’internaute doit se trouver dans l’introduction. Cette dernière doit répondre à l’interrogation du lecteur : qui, quoi, quand, où, pourquoi ? C’est la règle des 5W en anglais : Who ? What ? When ? Where ? Why ?

À savoir sur l’introduction

L’introduction devra contenir votre requête clé !

Un champ sémantique, vous essaimerez


Pour que Google comprenne bien votre sujet culturel, vous devrez le parsemer d’un champ lexical adapté.

Si votre article parle de valorisation culturelle, vous chercherez des mots ou des expressions clés qui tournent autour de ce thème.

« mise en valeur patrimoine français » « héritage culturel » « tradition culturelle », « patrimoine immatériel », « patrimoine matériel », « histoire », « biens culturels » « archéologie », « traditions », « folklore », « monument historique », « exposition », etc.

Attention toutefois à l’excès de mots-clés. Votre texte risque de devenir indigeste pour l’Internaute. Et un lecteur ou une lectrice qui s’ennuie et un visiteur ou une visiteuse qui part.

Ces mots-clés ou ces expressions peuvent être placés en gras, mais ce n’est pas une obligation.

Outil or not outil pour enrichir son texte ?


Avez-vous besoin d’outils pour trouver les expressions qui enrichiront votre texte ?

Nous restons partagée quant à l’utilisation de ce type d’outil pour obtenir un meilleur positionnement dans Google ou dans les autres moteurs de recherche.

Nous vous conseillons donc d’utiliser en premier lieu votre cerveau. Après tout, il faut bien qu’il serve à quelque chose ! Et plus vous l’emploierez, plus vous développerez des aptitudes et de la rapidité.

Vous pouvez également consulter un dictionnaire de synonyme ou de cooccurrence.

Si vous voulez vraiment utiliser un outil, nous vous conseillons « 1.fr ». Mais vous en trouverez d’autres sur Le Net. Vous pouvez également utiliser l’Intelligence artificielle.

Un bon maillage, vous effectuerez


Vous aurez deux sortes de maillage à effectuer :

✅ un maillage interne ;

✅ un maillage externe.

Ces derniers demeurent importants. Il ne faudra pas les oublier.

Le maillage interne (netlinking interne)

Le maillage interne va relier votre article à une ou des pages de votre site web. Il permet aux robots de comprendre la cohérence de votre site. Mais attention, ces liens doivent être cohérents. Vous ne lirez pas un article traitant des musées avec un texte sur les résidences d’artistes, à moins qu’il n’y ait un rapport. Il faudra donc éviter d’avoir des pages sans liens.

D’où l’importance d’avoir créé en amont un calendrier éditorial.

Vous allez ainsi tisser une arborescence sur votre site : A sera relié à B qui sera relié à C.

Ces ancres se définissent généralement par une couleur différente. Votre visiteur ou votre visiteuse n’aura plus qu’à cliquer sur le lien (en général bleu) pour être dirigé(e) sur un nouveau chemin : un autre de vos articles.

Le but de ces liens ?

  • Que votre lecteur ou lectrice ait un complément d’information ;
  • Qu’il ou elle reste sur votre site le plus longtemps possible, améliorant votre référencement ;
  • Que les robots comprennent l’organisation interne de votre site.
À savoir sur les ancres de liens

L’intitulé de ces ancres ne se fait pas n’importe comment.

Évitez les formules de type : « cliquez ici », « en savoir plus ». Préférez les phrases en lien avec le sujet de l’article sur lequel vous pointez. Regardez de quelle manière nous avons effectué les liens internes dans cet article.

Le maillage externe (backlink)


À la différence du maillage interne (qui reste sur votre site), le maillage externe va pointer sur un autre site. C’est un lien sortant. En général, il dirige vers une source primaire ou à forte valeur ajoutée afin de donner confiance aux lecteurs et aux moteurs de recherche.

Pour ne pas perdre votre lecteur, ce lien devra s’ouvrir sur un autre onglet. N’oubliez pas, votre visiteur doit rester toujours sur votre blog de patrimoine culturel.

Ce lien sortant est important pour le site pointé. Plus un site est marqué, mieux il est référencé par les moteurs de recherche. En effet, il est perçu comme un site référent et de confiance. C’est par exemple le cas du site du ministère de la Culture. Vous avez donc tout intérêt à avoir des liens qui arrivent sur votre site. Nous vous conseillons des liens naturels et non achetés.

Retrouvez nos huit conseils avant de commencer à écrire vos contenus culturels


maillage externe
Schéma de maillage externe.

La rédaction de votre article de blog de patrimoine culturel : la forme

Bien écrire un article ou une page culturelle signifie également le rendre agréable à l’œil. Car n’oubliez pas : la lecture d’un texte sur Internet n’est pas la même que celle d’un livre. Si une pièce est confortable et chaleureuse, vous y resterez plus longtemps. C’est la même chose pour votre article lié au patrimoine culturel.

Un style clair et concis, vous emploierez ☀️

Pour rendre votre texte compréhensible. Il vous faudra veiller à plusieurs points :

✏️ des termes clairs et concis ;

✏️ des phrases avec un sujet, un verbe et un complément ;

✏️ des phrases courtes ;

✏️ des adverbes peu présents ;

✏️ des verbes forts à la place des faibles (être, dire, faire, prendre) ;

✏️ des voix actives et non passives ;

✏️ des subordonnées relatives réduites.

Pour rendre votre article spécialisé en culture intéressant, vous devez placer les idées les plus importantes au début de chaque phrase.

Pourquoi ? Pour garder le plus longtemps votre lecteur.

Avez-vous déjà parcouru les manuscrits de Flaubert ? Allez jeter un coup d’œil aux corrections apportées ! Nous ne vous demandons pas d’être aussi perfectionniste, mais dites-vous qu’un bon écrivain, comme un bon rédacteur, devra souvent rayer des mots, voire des phrases entières.

Une jolie trame, vous créerez


Liriez-vous un pavé de 1 500 mots sans retour à la ligne ? Surtout sur Internet ? La réponse est non, bien sûr. Il est toujours plus sympathique de parcourir un texte bien aéré avec des retours à la ligne fréquents. Vous devez vous mettre dans la peau de votre lecteur ou de votre lectrice !

Voici nos recommandations :

✅ aérer vos paragraphes ;

✅ ajouter des listes à puces ou des encadrés ;

✅ insérer des images ou/et des vidéos.

À savoir sur l‘expérience utilisateur

Sachez que Google attache une très grande importance à l’expérience utilisateur (UX). Si votre contenu culturel est très bien rédigé, mais assez désagréable à l’oeil, le moteur de recherche considérera votre article comme mauvais.

Des images, vous incorporerez


Un article possédant des illustrations aura plus de chance d’être lu.

Vos images offrent aux lecteurs et aux lectrices une pause salutaire. L’image « aère » en effet votre texte en rompant sa monotonie. Il faut bien sûr que celle-ci corresponde à votre sujet.

Une image demeure également intéressante pour votre référencement naturel (ou SEO). En effet, les moteurs de recherche indexent aussi les images.

Tout comme votre article, elle doit être nommée. S’il vous plaît, ne téléchargez pas une image sous le nom originel : 000-0001.

Le fameux alt d’une image

Vous avez certainement entendu parler de la fameuse abréviation « alt ». Vous la dénicherez dans votre éditeur (CMS WordPress, Wix ou autre), sous le terme de « texte alternatif ».

Bien entendu, le titre (alt) que vous allez donner à cette image doit se rapprocher de votre requête clé ou de votre champ sémantique.

Les images libres de droits

Attention à utiliser des images libres de droits afin de ne pas avoir de problèmes.

Vous trouverez des sites avec des images gratuites, tels que :

✅ Pexels ;

✅ Pixabay.

✅ Google images (sous licence Creative Commons).

Le mieux ? Prendre ses photos soi-même.

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Rédactrice web SEO à son bureau

Et les vidéos ?

Les vidéos et les podcasts ont le vent en poupe depuis quelques années. La Covid 19 n’a fait qu’amplifier ce phénomène, notamment sur les réseaux sociaux (YouTube, Facebook, TikTok).

Selon certaines études, elles augmenteraient les leads, c’est-à-dire les contacts d’un client ou d’un visiteur potentiel. En effet, les vidéos tiendraient un rôle important dans la prise de décision. Elles faciliteraient le désir d’acheter ou d’utiliser un service.

Mais attention, à condition qu’elles aient du sens, comme les images.

Ajouter une vidéo dans le contenu de votre article vous permettra de :

✅ casser la monotonie de votre texte ;

✅ donner une touche d’originalité à votre article ;

✅ varier le type de support ;

✅ apporter de l’émotion et de l’interactivité ;

✅ faire appel à un autre sens que la vue ;

✅ gagner plus de visibilité.

Blog de patrimoine culturel : les dernières vérifications avant l’édition


Nous voilà enfin à la fin de la rédaction. Tout n’est cependant pas terminé pour autant. Il vous reste encore un peu de travail avant d’éditer votre texte culturel. Cette dernière étape demeure toute aussi importante que la rédaction. En effet, si votre contenu patrimonial comporte des fautes d’orthographe et de syntaxe, il perdra en crédibilité. Il sera perçu comme bâclé et peu respectueux de son lectorat. Avouez que cela serait dommage alors que vous vous êtes appliqué(e) pour le rédiger ! Dites-vous que votre texte est comme une vitrine d’exposition. Il doit représenter votre savoir-faire et votre marque.

Des relectures, vous opérerez


Maintenant que votre texte est terminé. Deux relectures s’imposent.

La première relecture concerne la cohérence et le rythme de vos phrases. Nous ne sommes jamais à l’abri d’un oubli de mot : de, ne, l’… Par ailleurs, lire à haute voix votre texte va vous permettre de percevoir sa cadence. Un peu comme des partitions de musique.

À l’oreille, vous allez vous apercevoir d’un mauvais positionnement d’un point ou d’un mot. Un arrêt court ? Avez-vous pensé à une virgule ? Vous vous essoufflez ? Votre texte n’est-il pas trop long ? Flaubert, encore lui, déclamait son texte à haute voix. Une manière d’écouter la sonorité de ce qu’il écrivait.

La deuxième relecture concerne l’orthographe, la grammaire et la typographie de votre article.

Vous n’allez plus vous concentrer sur le fond, mais sur la forme.

Vous allez devoir faire attention à/aux :

✅ la ponctuation, notamment sur les listes à puces ;

✅ la conjugaison de vos verbes (attention au futur/conditionnel ; au participe passé ; à l’infinitif) ;

✅ anglicismes (initier pour commencer) ;

✅ pléonasmes (au jour d’aujourdhui, comme par exemple) ;

✅ contresens (avérer vrai) ;

✅ anacoluthes (rupture dans la construction de vos phrases).

Les vérificateurs orthographiques : une si bonne chose ?

Utiliser un vérificateur orthographique, c’est bien, mais attention ! Celui-ci ne vous dispense pas de bien vérifier votre texte. En effet, il ne corrige pas tout. Il peut même vous rajouter des fautes !

Antidote par exemple déteste les phrases trop longues – normalement vous ne devriez pas en avoir – et les inversions de sujets. Vous devez donc être vigilant(e) et ne pas corriger des fautes qui n’en sont pas.

Nous vous conseillons ainsi de relire votre texte, puis de le vérifier par le biais d’un correcteur orthographique. Si vous avez le moindre doute, le dictionnaire ! Il existe également de nombreux livres pour revoir ses règles de grammaire ou d’orthographe et se perfectionner en français.

Le mieux est de laisser reposer votre texte sur le patrimoine culturel une journée. En revenant dessus, vous allez certainement retrouver des coquilles.

À savoir sur les fautes d’orthographe

Imprimer votre texte. Les coquilles vous sauteront plus facilement aux yeux. La méthode n’est pas très écolo, mais très efficace.

Votre texte d’art et d’histoire, vous vérifierez


Votre contenu est-il original ? Êtes-vous certain(e) de n’avoir pas effectué de temps en temps un copier/coller ?

En effet, pour écrire votre article, vous avez effectué des recherches. À moins que vous ne connaissiez le sujet sur le bout des doigts. Normalement, si vous avez bien fait votre travail en amont, vous avez reformulé directement les phrases glanées çà et là sur Le Net.

Parfois, nous nous imprégnons tellement d’un texte que nous avons l’impression que l’idée ou la phrase vient de nous.

Pour éviter une pénalité de la part de Google, vous allez passer votre texte dans un logiciel de plagiat. Car Google déteste les contenus dupliqués (duplicate content). Le copier/coller est donc à proscrire absolument.

Si le moteur de recherche s’aperçoit que le contenu est plagié, dites adieu à votre référencement. Par ailleurs, le plagiat est interdit par la loi.

Il existe heureusement des logiciels gratuits pour déterminer si vous avez des phrases dupliquées. Parfois, on est désagréablement surpris. Rassurez-vous ! Un faible pourcentage n’aura pas une grande influence.

Toutefois, il ne faudra pas aller au-delà des 10 %.

Les textes juridiques, scientifiques ou d’actualités peuvent dépasser ce taux (moins de 30 %).

vérificateur de texte
Plagium a vérifié si mon texte ne correspondait pas à un autre texte sur La Toile.

Vous êtes désormais prêt(e) à lancer votre blog de patrimoine culturel ! Sachez toutefois que celui-ci vous demandera beaucoup de temps : recherche de la requête clé et du champ lexical, élaboration du plan, écriture, correction, saisie sur CMS. Et ce temps vous manquera souvent. Faites au mieux, ou sinon pensez à déléguer ce travail à un rédacteur ou une rédactrice culturelle spécialisé(e) en référencement. Car après tout, chacun son métier.

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